Ils sont au total, 31.302 enseignants à subir l’évaluation des capacités intellectuelles et pédagogiques samedi 16 juin 2018, sur toute l’étendue du territoire national. Au niveau du secteur public, ils sont 29 351 et 1951 pour le secteur privé. Le faible taux remarqué au niveau du privé s’explique par le fait qu’il s’agit d’une évaluation diagnostique avec un échantillon de 10% retenu sur le plan national. Au total, ils sont 2040 de la maternelle contre 27 311 pour le primaire. Ils ont composé en Mathématique, Compréhension de l’écrit et Etude de cas en pédagogie appliquée. L’initiative vise selon les autorités, à permettre à l’Etat de pouvoir programmer les actions de développement. Pour le compte de l’Atlantique, le directeur départemental Atlantique de l’Enseignement primaire et de la maternelle, Comlan Médard Zangronio a lancé à l’Ecole urbaine centre d’Allada, centre retenu pour l’évaluation, la première épreuve d’évaluation des capacités intellectuelles et pédagogiques des enseignants du primaire et de la maternelle. Les candidats ont démarré les épreuves par les mathématiques prévues pour durer deux heures, après cette épreuve suivront la compréhension de l’écrit et l’étude de cas en pédagogie appliquée. Avant le lancement de ladite épreuve, le directeur départemental Atlantique de l’Enseignement primaire et de la maternelle, Comlan Médard Zangronio, a rassuré les candidats que l’évaluation n’est pas punitive. » Elle est organisée par le gouvernement pour renforcer les niveaux des enseignants » a-t-il dit. Non loin dans le Couffo, 2 847 enseignants de la maternelle et du primaire ont composé. Les épreuves ont été lancées à Aplahoué par le Professeur Sylvie Adoté, présidente de la cellule présidentielle de suivi et évaluation des établissements scolaires et universitaires. A cet effet, elle a invité les candidats à beaucoup d’attention aux consignes avant de composer. Pour le directeur départemental en charge de l’enseignement maternel et primaire, Serges Frédéric Hounkanrin, « cette évaluation permettra de comprendre en réalité quels sont les problèmes qui minent le système éducatif pour corriger le tir en procédant à la formation des enseignants qui en ont besoin ». Par ailleurs, dans l’Atacora, 2.546 instituteurs et institutrices ont été évalués. Lors du lancement des épreuves, le superviseur département de l’évaluation Ezéchiel Alloba, a précisé qu’il ne s’agit pas d’un examen encore moins d’un concours, mais plutôt d’un test de niveau qui n’a aucun caractère punitif. Cette évaluation, soutient-il, permettra de catégoriser les enseignants, de mieux cerner leur difficulté afin de concocter des programmes de formations pour relever leur niveau. « Je voudrais vous rassurer comme d’autres le pensent, le chef de l’état ne veut pas radier X ou Y, moi-même en tant que préfet je suis évaluée chaque année par mon ministre de tutelle », a rassuré le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, précisant que l’opération permettra de corriger les problèmes du sous-secteur. Selon les autorités en charge des enseignements maternel et primaire, les travaux de correction démarrent ce dimanche et seront assurés par les professeurs certifiés du secondaire. Les résultats sont attendus d’ici une semaine, a-t-on confié.