Le Programme d’investissements publics (PIP) fait ce jeudi la une des quotidiens béninois qui, chacun à sa manière et suivant sa ligne éditoriale, en donne une appréciation négative ou positive.
‘’Programme d’investissements publics 2017, Le gouvernement satisfait du taux d’exécution’’, affiche Le Matinal qui fait le point du Conseil des ministres de ce mercredi 20 juin qui a adopté le rapport d’exécution du Programme d’investissements publics (PIP) gestion 2017.
Sous le titre ‘’Rapport 2017 du programme d’investissements publics : 149 projets des 291, exécutés à plus de 50%’’, L’Economiste explique : « au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25 %. Le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25 % et 50 %, est de 77 tandis que 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50 % et 100 %. »
‘’Exécution du PIP gestion 2017, Plus de 50% de projets conduits à terme’’, affiche, pour sa part, Le Progrès là où le quotidien de service public, La Nation, sous le titre ‘’La Bonne exécution des projets préoccupe’’, soutient que les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient.
Rappelant les recommandations faites en vue d’améliorer le taux d’exécution, le quotidien national note que la principale recommandation est liée au fait que « les ministres doivent prendre des dispositions aux fins de corriger les insuffisances persistantes, source potentielle de contre-performance dans l’exécution des projets inscrits chaque année au Programme d’investissements publics (Pip)».
L’Indépendant, quant à lui, salue le taux d’exécution du programme et trouve que ‘’Les résultats du gouvernement sont globalement satisfaisants’’.
Sous le titre ‘’La lame de fond du Programme d’Actions du Gouvernement caracole’’, Le Caribou affirme que contre vents et marées, l’horizon du développement s’éclaircit là où l’Afrique en Marche titre simplement : ‘’La Rupture se satisfait d’un bilan incomplet’’. Sarcastique, le journal s’interroge : ‘’où sont les écoles, les centres de santé, les adductions d’eau, les aires de jeu ?’’