Le compte à rebours pour les législatives de 2019 a commencé. La bataille s’annonce âpre. Point de place pour les plaisantins, et tel que ça se dessine, les pronostics sont interdits. Dans l’arène, six (6) grands blocs, dans une parité presque parfaite, s’annoncent et affûtent déjà leurs armes.
D’un côté, le schéma d’une recomposition des forces politiques se réclamant de la mouvance présidentielle s’est imposé. L’Union fait la nation de Bruno Amoussou, la Rb aile Me Abraham Zinzindohoué, le Fdu du professeur Mathurin Nago, l’And aile Barnabé Dassigli tiennent le flambeau au niveau du premier bloc. Et comme on peut l’imaginer, le Parti du renouveau démocratique (Prd) du président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji prend les devants du second bloc avec le Rnd de l’honorable Jean Michel Abimbola. Toujours dans cette dynamique unitaire décrétée au sein de la mouvance présidentielle, on retrouve au niveau du troisième bloc, les partis Abt du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, Alafia du ministre des infrastructures et des transports, Dr Séidou Alassane, l’And aile Valentin Houdé, le Ggr du Gl Robert Gbian, 2e Vice-président de l’Assemblée nationale, et leurs suites ainsi que d’anciens députés démissionnaires de l’alliance Fcbe tels que Adam Bagoudou, Rachidi Gbadamassi, Barthélémy Kassa, Nassirou Arifari Bako, Sabaï Katé, Janvier Yahouédéhou et cie.
Face à cette machine mise en place par les ténors de la mouvance présidentielle, se trouve le rouleau compresseur des leaders de l’opposition. Les ténors qui se retrouvent au sein de cette voix dissidente sont suffisamment évocateurs de l’enjeu de ces législatives de 2019. Trois blocs se dessinent également pour contrer les partisans du chantre du nouveau départ. Un premier bloc s’est formé autour de l’Union sociale libérale (Usl) de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, 3e de la compétition, qui aura donc des arguments à faire valoir dans cette bataille pour la 8e législature. Avec lui, le Parti social-démocrate (Psd), aile Emmanuel Golou, le Madep du président Séfoun Fagbohoun et autres affiliés. Dans un second bloc, la Renaissance du Bénin, aile Nicéphore Soglo et le parti Restaurer l’espoir de l’honorable Candide Azannaï se serreront les coudes pour damer le pion à leurs adversaires dans leurs fiefs respectifs. Quant au dernier bloc formé par les forces politiques de l’opposition, il sera emmené par le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), dont le leader charismatique est l’ex-président de la République, Boni Yayi. Toujours au front, celui-ci se prépare activement. Alors, face aux différents blocs antagonistes, bien malin qui pourra prédire de l’issue des prochaines législatives. Les jeux sont ouverts entre les blocs et la bataille s’annonce vraiment rude et très indécise. On attend Isac A. YAÏ