l ne s’agit pas d’un rétropédalage comme l’avancent déjà les mauvaises langues. L’annulation de la note de service portant généralisation du port de kaki a été une mesure assez pensée et consensuelle.
Contrairement aux commentaires qui fusent de partout, la note de service portant généralisation du port de kaki a été prise à l’issue d’une série de concertation avec les acteurs du secteur. En effet, déjà avant la mise en œuvre de l’initiative, l’autorité de tutelle a invité les promoteurs d’établissements privés à une séance de travail. A cette occasion, il leur a exposé son ambition de procéder à l’uniformisation des tenues. Ces derniers ne se sont pas opposés. Ils ont même de commun accord fait deux propositions. La première a été que le bas (culotte, pantalon ou jupe) soit en kaki et que le haut reste un choix des écoles privées. La seconde proposition postule pour la tenue kaki avec possibilité de l’assortir d’un macaron pour distinguer les écoles. A l’issue des échanges, ils ont laissé au ministre le choix de décider en faveur de l’une ou de l’autre de la mesure, ce qui a été fait. La mesure de retrait est intervenue en raison de certaines considérations que l’autorité a souverainement appréciées. En fait, l’annonce est intervenue à un moment où, certains chefs d’établissements diligents ont déjà commandé leur stock d’uniforme pour la rentrée prochaine. A la suite de la mesure de l’autorité en charge de l’Enseignement, ils ont attiré son attention sur cette situation. Leurs doléances ont donc été entendues et c’est la raison pour laquelle il y a eu cette annulation de la note de service. On retient donc qu’il n’y a dans le fond aucun rétropédalage. L’autorité ministérielle a, en toute conscience, pris la mesure de la situation et décidé conséquemment. C’est d’ailleurs la manifestation évidente que le ministre de l’Enseignement a été à l’écoute des promoteurs d’écoles privées.