L’une des raisons de la suspension, puis de la révocation de l’ancien maire de Cotonou pourrait être le refus de Léhady Soglo de respecter sa hiérarchie. Habitué à tout avoir de ses parents, le fils aîné de l’ancien couple présidentiel Soglo supportait difficilement qu’on lui dise non ; et a visiblement un problème avec le respect de l’autorité. Une attitude qui, selon le préfet Modeste Toboula, fait partie des raisons qui lui ont coûté son fauteuil. Invité pour faire le bilan de ses deux années de gestion à la tête du département du Littoral ce samedi 30 juin sur Golf Tv, il a fait abordé pour la première fois publiquement le sujet de l’éviction de Léhady Soglo.
M. G
Le préfet du département du Littoral bat en brèche les allégations sur le statut d’exilé politique de Léhady Soglo. Pour Modeste Toboula, l’ancien maire de Cotonou a commis, durant sa courte gestion, de nombreuses fautes lourdes. Il va parler notamment du bradage à grande échelle des domaines appartenant à la ville. Et selon les explications du numéro un de Cotonou, la loi l’autorise à suspendre un maire qui commet de lourdes fautes dans sa gestion. « Quand on parle de règlement politique, je me demande si c’est le chef de l’Etat qui a demandé à Léhady Soglo de brader les domaines publics >>, s’est demandé ironiquement le préfet du Littoral.
Par ailleurs, pour la première fois, le chef du département le plus peuplé du Bénin, évoque un autre motif, jusqu’à présent très peu connu, de la suspension de l’ex édile de Cotonou. En effet, malgré l’interdiction formelle de Modeste Toboula, Léhady Soglo est passé outre et a effectué un voyage hors du pays à la veille de la célébration de la fête du 1er Août dans sa commune. Des sources crédibles avaient expliqué ce refus de sous soumettre à la hiérarchie de l’ancien maire de Cotonou par des raisons de cœur. Il aurait prévu de convoler en justes noces en Suisse avec une certaine Monique T.