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Dandi GNAMOU, l’Ascension féminine et universitaire qui dérange…

Publié le mardi 3 juillet 2018  |  aCotonou.com
Dandi
© aCotonou.com par CODIAS
Dandi Gnamou, Professeur agrégée en Droit Public / Relations internationales, ce vendredi 27 Mars 2015 à la Maison Des Médias Thomas MEGNASSAN, causerie débat CAFE MEDIAS PLUS SPÉCIAL 1 An
Echange autoure des themes : "La place du Bénin dans le concert des Nations : Décentralisations, Développement et élections", et La gestion de l`information par les médias en période électorale"
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Les comités consultatifs du CAMES sont pour bientôt et les manœuvres qui relèvent de la béninoiserie vont bon train.
La Professeure GNAMOU est candidate à la titularisation et tout est fait pour bloquer son ascension et pour cause. Certains de ses collègues ont semble-t-il peur qu’elle devienne titulaire avant eux. On pourrait croire qu’ils sont passés experts en béninoiserie car sous des prétextes administratifs, ils ont retardé la soutenance de thèse d’une doctorante, ignorant que la Professeure avait d’autres codirections en cours à Lomé et à Madagascar.
Ayant échoué à ce qu’elle puisse déposer son dossier complet, une campagne d’intoxication sur le fait qu’elle n’appartiendrait plus au corps des enseignants chercheurs puis qu’elle aurait démissionné, a été lancée et bien menée. Ceci laissait ainsi croire à l’inutilité de sa candidature et d’une éventuelle titularisation. Elle n’a pas réagi.
Poursuivant leur sale besogne dans le seul dessein de salir son honneur et sa probité, les mêmes ont tenté de lui faire retirer sa candidature en arguant sournoisement auprès du CAMES que les codirections effectuées à Lomé étaient constitutives de tricherie. L’argument avancé est que leur collègue, agrégée en 2013 n’a pas pu codiriger une thèse entamée en 2011. Cet argument est évidemment et éminemment fallacieux.
La pratique est qu’un professeur de rang magistral puisse dès que possible s’associer à une codirection de thèse, le plus important est qu’il ait effectué ladite codirection. Ce n’est donc pas la première fois qu’au CAMES, un enseignant s’associe à un collègue plus ancien pour poursuivre la codirection d’une thèse pour laquelle le candidat était inscrit avant son accession au grade de professeur de rang magistral. Mais comme l’objectif est de salir pour en arriver à la non titularisation, tous les moyens sont bons. On laisse ainsi entendre une malhonnêteté intellectuelle. Et toutes ces démarches ont été faites en catimini, en cachette, dans la pure béninoiserie.
De plus, comme quand on a instigué un recours contre sa nomination à la Cour suprême, on laisse entendre qu’elle pourrait encore attendre un peu, elle serait trop pressée. Pourquoi est-elle pressée alors qu’eux, ne sont pas encore Titulaires…Ces prétendus intellectuels ne savent donc pas que la valeur n’attend point le nombre d’années.
Là encore la Professeure GNAMOU n’a pas réagi.
Enfin, en contournant toutes les règles respectueuses du grade et de l’ancienneté au CAMES, les mêmes ont essayé de se faire adouber pour être experts dans l’examen des dossiers, ignorant royalement l’intérêt général de l’Etat d’avoir les plus qualifiés et les plus gradés. Ils semblaient persuadés que ce faisant, ils pourraient ainsi nuire à la candidature de la Professeure Gnamou et empêcher sa titularisation.
L’Université est le milieu du respect de l’excellence, de l’égalité Homme-femme, de la promotion de la gent féminine. Elle devrait être fière d’accompagner la seule femme agrégée en droit à la titularisation. Avec toutes ces manigances et cette méchanceté gratuite, juste pour ne pas voir son prochain avancer, des universitaires se révèlent dans leur petitesse. C’est maintenant à Madame la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et au Gouvernement de prendre ses responsabilités.
Parce qu’en réalité, on peut se demander qui est le méchant loup dans cette histoire. La professeure GNAMOU devait justifier d’avoir fait soutenir un docteur pour postuler au grade de professeur titulaire. Toutes les ruses possibles ont été imaginées pour l’en empêcher. Le seul objectif était d’empêcher la professeure GNAMOU de déposer son dossier. N’est-ce pas celui qui bloque la soutenance de thèse devant avoir lieu en décembre 2017 pour finalement laisser soutenir fin juin 2018 alors que le délai de dépôt de dossier est passé depuis longtemps ? La voie de la soutenance ayant été bloquée au Bénin, le bourreau lui fait le procès d’avoir fait soutenir d’autres doctorants à l’étranger. C’est quand même le comble de la béninoiserie que l’on dénonce à la bouche et à la plume mais que l’on pratique mieux que quiconque. Décidément, le désir de nuisance et de vengeance peut rendre aveugle.
Que ceux qui nous parlent de béninitude et d’intérêt général et en cultivant la béninoiserie et en cherchant à régler des règlements de comptes amoureux aient la décence de se taire…

Bourgeois Perreira
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