Le Directeur Général des infrastructures Jacques Ayadji était hier invité sur Radio Tokpa. A l’occasion, il a été surtout question de l’augmentation des tarifs au niveau des postes de péage et de pesage.
« Après les études, il fallait multiplier par quatre (04) les anciens prix, mais le gouvernement a dit Non et a estimé que les populations ne devraient pas payer pour l’inaction de l’État et de ses agents. L’option d’aller progressivement a été retenue, et c’est sur cette base que la nouvelle tarification a été élaborée. Aujourd’hui, lorsque vous quittez Cotonou pour Parakou, ce n’est qu’à Diho que vous trouvez un poste de péage. La norme, c’est un péage de 1000f sur 100 km. Donc, lorsque vous prenez la route, vous devez normalement contribuer sur chaque 100 km. Si entre temps, il a été retenu 150 Fcfa à Ekpè, c’est parce qu’on a estimé que les gens ne peuvent pas quitter Cotonou pour Porto Novo et vice versa, et payer les 1000 FCFA ; on a donc réparti ces 1000 FCFA sur tous les péages de la voie côtière. Mais de Cotonou à Diho, il y a rien, d’où les 1000 FCFA retenus à l’époque. Prochainement il y aura Ouègbo qui est déjà là, et nous prenons les dispositions pour le mettre en service.
En conclusion, je comprends les populations, la vie est dure. De l’autre côté, si on est obligé de prendre certaines décisions, il faut comprendre que parfois, on n’a pas le choix. Ce qu’il faut il y a 10 ans pour construire un kilomètre de route, ce n’est pas la même chose qu’il nous faut aujourd’hui, il faut beaucoup plus. Si je suis malade, ce n’est pas parce que le produit qu’on m’a prescrit est amer que je vais refuser de le consommer. Donnez ce qu’on vous demande et soyez exigeants. Il faut nous responsabiliser à cent pour cent. En plus de ça, chaque citoyen a le devoir de préserver les infrastructures ».
Transcription assurée par Roméo Aklozo
La Rédaction