Me Alain Orounla a organisé une causerie-débat avec la presse à son domicile dans la Commune de Sèmè-Podji, vendredi 11 octobre 2013. Pendant environ trois heures d’horloge, il a démontré que l’affaire dite d’escroquerie dans laquelle il est poursuivi, est un montage pour le nuire. Selon ses propos, le Nigérian qui serait victime de ladite escroquerie est l’un de ses clients.
L’avocat a déclaré que celui-ci lui doit même une somme de cinq millions FCfa. Il n’y a aucune trace d’escroquerie dans le dossier, a-t-il martelé. « Avant qu’on ne parle d’escroquerie, il faut que je fasse usage de mauvaise qualité. En plus, il faut que je lui aie proposé quelque chose qui s’est avérée chimérique… », a-t-il expliqué. Après avoir démontré que c’était un coup contre sa personne, Me Orounla s’est indigné contre les traitements inhumains dont il a fait l’objet dans les murs du Commissariat d’Agblangandan à Sèmè-Podji. « Je n’ai pas mangé pendant trois jours. On est dans un pays anti-progrès. C’est une jungle dans laquelle on tue tout… », a-t-il dénoncé. Toutefois, Me Alain Orounla soutient que ces actes ne resteront pas impunis. « Le commissaire sera poursuivi pour arrestation arbitraire…. », a-t-il menacé. Il faut rappeler que Me Orounla était la défense du juge Angelo Houssou qui a prononcé les ordonnances de non-lieu dans les affaires tentatives d’empoisonnement du Chef de l’Etat et de coup d’Etat contre le gouvernement en première instance. Dans cette même affaire, l’actuel Directeur général de la Police nationale, Louis-Philippe Houndégnon est mis en examen pour arrestation arbitraire du magistrat. Analysant le contexte de ses ennuis avec la Police, Me Alain Orounla maintient la thèse de l’acharnement.