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Examen du BEPC 2018: Le préfet Joachim Apithy espère de bons résultats dans l’Ouémé

Publié le mardi 10 juillet 2018  |  La Nation
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La phase écrite de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc), session de 2018, a officiellement démarré dans l’Ouémé, ce lundi 9 juillet, à l’instar des autres départements du Bénin. Elle a été lancée, au niveau départemental, au Collège d’enseignement général « Les Cocotiers » à Porto-Novo, par le préfet Joachim Apithy qui invite les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Le préfet de l’Ouémé attend de bons résultats des candidats de son département à la conquête du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) session de 2018. Joachim Apithy les invite à se donner à fond pour qu’après la délibération, les meilleurs de cet examen puissent sortir du département où planchent, au total, 33 158 candidats dont 6 malvoyants et 17 malentendants répartis dans 35 centres. C’est le grand souhait du préfet Joachim Apithy qui a procédé, ce lundi 9 juillet, au lancement de la première épreuve de l’examen au centre de composition du
Collège d’enseignement général « Les Cocotiers » à Porto-Novo. Il avait à ses côtés plusieurs autorités administratives dont le directeur départemental chargé de l’Enseignement secondaire de l’Ouémé, Dr Bertin Dansou, et le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou.
La composition a été lancée à 8 heures. Les premières épreuves, celles de la Communication écrite ont été distribuées aux candidats par les autorités dans la salle n°22 du centre. Mais avant, les officiels ont procédé à la vérification des enveloppes contenant les épreuves. Ils se sont assuré qu’elles n’ont pas été ouvertes quelque part avant leur acheminent vers le centre.
Le préfet a conseillé aux candidats de ne pas se précipiter sur les épreuves, leur demandant de lire correctement les questions avant d'y répondre pour ne pas passer à côté. Ils doivent se donner, à la fin de la rédaction, quelques minutes pour relire les copies afin de rattraper d’éventuelles coquilles qui pouvaient s’y glisser, poursuit-il. Les mêmes conseils ont été prodigués par le maire de Porto-Novo qui appelle surtout les candidats à plus de concentration et à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Après « Les Cocotiers », la délégation préfectorale s’est rendue au centre d’examen du Collège d’enseignement général de Koutongbé, toujours à Porto-Novo. Elle est allée s’enquérir du bon démarrage de la composition. Il a été noté que tout se passe bien. La seule fausse note enregistrée ici, comme c’était d’ailleurs le cas au centre « les Cocotiers » mais vite réglée, est relative à la difficulté de certains candidats à retrouver leurs salles de composition. Mais ils finiront par les identifier après d’interminables va-et-vient avec l’aide des responsables du centre. Cette situation a retardé le démarrage des épreuves au centre de Koutongbé. La composition n’a débuté qu’autour de 8 h 20.
Pour le directeur départemental en charge de l’Enseignement secondaire au niveau de l’Ouémé, il n’y a pas péril en la demeure. Ce flottement noté est un incident mineur dû aux nouvelles dispositions prises pour éviter des fraudes. Ces mesures font suite aux fraudes enregistrées lors de la composition de l’épreuve de Mathématique de l’examen blanc du Bepc organisé quelques semaines plus tôt dans le département de l’Ouémé, explique Dr Bertin Dansou. Il est du coup interdit aux candidats de visiter leur salle de composition avant le jour de l’examen. C’est normal que certains candidats ne retrouvent pas vite leurs salles, estime-t-il. Dr Bertin Dansou se réjouit de constater que ce problème a été vite surmonté par les chefs-centres même s’il a retardé de quelques minutes le démarrage de l’examen. Il invite les surveillants de salles à faire preuve de grande responsabilité pour éviter toute tricherie ou tentative de tricherie. Dr Bertin Dansou rappelle que c’est dans le cadre de la lutte contre la fraude qu’il a été décidé cette année de frapper les listes d’examen de photos des candidats afin d’éviter que d’autres personnes viennent composer à leur place. En tout état de cause, les chefs centres sont aguerris pour que tout se passe bien, conformément aux instructions de la hiérarchie, assure-t-il.

Un faux surveillant de salle arrêté à Sèmè-Podji

Un cas de fraude a été signalé, ce lundi 9 juillet, dans le département de l’Ouémé, précisément au centre d’examen du Collège d’enseignement général d’Agblangandan dans la commune de Sèmè-Podji. Un individu a réussi à s’infiltrer dans le dispositif des surveillants de salle. Il a répondu à l’appel du chef-centre en lieu et place du vrai surveillant de salle prévu mais absent, alors qu’il ne porte pas le même nom que ce dernier, comme s’il savait que celui-ci ne ferait pas le déplacement. Mais il sera arrêté lors des émargements sur les feuilles de présence sur présentation de carte d’identité nationale. C’est ainsi que sa supercherie a été découverte par les responsables du centre. Le faux surveillant de salle a été mis aux arrêts pour faux et usage de faux. Il est actuellement en garde à vue au commissariat d’Agblangandan en attendant d’être présenté au procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo.

Th. C. N.
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