Les installations ayant servi à la production pétrolière de 1982 à 1998 sur le champ pétrolifère de Sèmè-Podji n’ont été ni démantelées ni sécurisées après l’arrêt de l’exploitation. L’état actuel de ses installations est précurseur de risques de marée noire et constitue une menace pour la population et les écosystèmes marins et côtiers. Pour prévenir ces risques, un atelier d’opérationnalisation du plan national d’urgence de déversements accidentels d’hydrocarbure en mer est organisé depuis ce lundi 9 juillet 2018 à Cotonou. Pendant trois jours, plusieurs experts nationaux et internationaux réfléchiront sur le plan d’urgence à mettre en place pour éviter le pire. Le Ministre de l’eau et des mines Samou Séidou Adambi dans son allocution à l’ouverture des travaux a précisé qu’il faudra réunir plusieurs dizaines de milliards pour le démantèlement de ce champ pétrolifère de Sèmè-Podji. Dans le processus du démantèlement, le Bénin bénéficie du soutien du programme des Nations-Unies pour l’environnement. Une délégation de ce programme a déjà effectué une mission en juillet 2017 pour évaluer les risques environnementaux liés à la présence des plateformes.