Politique
Bonnes conditions de vie à la communauté musulmane à Parakou : Les dignitaires musulmans saluent la clairvoyance de Charles Toko Patrice
Publié le jeudi 12 juillet 2018 | Fraternité
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Trois grandes résolutions ont été retenues hier à l’occasion de la rencontre entre le maire de Parakou Charles Toko et les dignitaires religieux musulmans. Cette séance d’échanges s’inscrit dans le cadre des réflexions pour améliorer les conditions de vie de la communauté musulmane dans la ville de Parakou. Au nombre des résolutions prises, il y a la rénovation du cimetière musulman. Pour Charles Toko, le cimetière musulman est saturé et il est difficile d’y enterrer de nouveaux corps. Face à cette situation, il entend réhabiliter ce cimetière afin de dégager de l’espace capable d’accueillir d’autres corps. Selon les dignitaires, cette action qu’entend mener le maire est salutaire à plus d’un titre. Ils ont tout de suite apporté leur caution et soutien au Maire.
L’autre résolution, c’est la déclaration des enfants musulmans. Au cours de son tête à tête avec les Imams, le Maire a également présenté son projet "un enfant, un acte de naissance". C’est un projet qui démarre très bientôt et qui vise à régler définitivement le problème des enfants sans acte de naissance qui sont très nombreux dans la commune et surtout dans les rangs des musulmans. Pour y arriver, les dignitaires religieux constituent un maillon capital de la chaîne des acteurs impliqués dans ce projet. La décision de Charles Toko est sans recours. Désormais, tout imam qui célébrera un baptême sans s’être assuré de l’accomplissement de toutes les formalités de naissance sera sévèrement puni. Notamment, les parents doivent présenter le volet numéro un de l’acte de naissance et la photocopie de la souche. Sans ces deux documents, tout baptême est interdit.
La dernière décision importante, c’est l’interdiction des chaussures et chaises dans les mosquées. Pour Charles Toko, les gens se plaisent à mettre pied, dans les mosquées avec les chaussures et chaises lors des baptêmes, prières, mariages et autres célébrations. Cette pratique en vogue à Parakou, doit être sanctionnée avec la dernière rigueur, a-t-il laissé entendre. Il reste très attaché aux valeurs de l’islam et pense faire cesser la pagaille. « La mosquée est un lieu sacré et il faut cesser de le profaner avec des chaussures et des chaises », a-t-il ajouté. Ensemble avec les autorités, la décision sera désormais prise pour interdire toute entrée dans les mosquées avec les chaussures, chaises et fauteuils.
Patrice SOKEGBE
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