Un cas de dengue a été diagnostiqué à Ambès la semaine dernière. La victime, hospitalisée à Bordeaux, est dans un état stable. L’Établissement interdépartemental de démoustication a procédé à épandage curatif mardi 10 juillet, provoquant la colère du maire de la commune.
L’Établissement interdépartementale de démoustication (EID) a dû procéder, mardi 10 juillet, à un épandage curatif dans le quartier de Beauregard de la presqu’île d’Ambès (Gironde), après la découverte d’un cas de dengue. Un traitement qui a provoqué la colère d’élus locaux, rapporte France 3 Nouvelle Aquitaine.
Un cas de dengue a été diagnostiqué à Ambès en fin de semaine dernière. La victime, toujours hospitalisée au CHU de Bordeaux, est dans un état stable. Il semble que la maladie a été importée du Bénin selon l’Agence régionale de santé (ARS), même si depuis plusieurs mois, les moustiques-tigres empoisonnent la vie des locaux.
Un produit « qui tue toute la faune »
L’épandage, lui, n’a pas été du goût du maire, Kévin Subrenat, qui estime qu’il intervient trop tard et surtout, que le produit utilisé n’est pas adapté. « Nous demandions un épandage dans les marais en amont. Un traitement bio, antilarvaire, qui aurait permis de tuer les larves de moustiques, tout en préservant la biodiversité », explique-t-il à France 3. « Là, nous avons eu droit un traitement curatif, à base de deltaméthrine, un produit toxique qui tue les moustiques, mais aussi toute la faune. Les abeilles, les fourmis, tout y passe. »
L’élu a interpellé le conseil départemental et demande l’organisation d’une réunion entre les élus de la presqu’île et Jean-Luc Gleyze, président du département