Amnesty International déplore la demande de l'Union africaine d'accorder l'immunité aux chefs d'Etat et de gouvernement en exercice. L'organisation estime que les dirigeants africains placent « leurs intérêts au-dessus de ceux des victimes de crimes de guerre ». A l'issue d'un sommet extraordinaire dimanche, ces derniers ont notamment décidé de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour obtenir l'ajournement des procédures engagées contre les dirigeants soudanais et kényans au nom notamment du maintien de la stabilité dans les pays concernés. Un argument irrecevable pour Amnesty International.... suite de l'article sur RFI