Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Facilitation des transports et du transit dans l’espace Uémoa: Les postes de contrôle juxtaposés de Malanville mis en exploitation

Publié le vendredi 13 juillet 2018  |  La Nation
Séminaire
© 24 heures au Bénin par DR
Séminaire UEMOA / CSAO- OCDE
Comment




Après son inauguration le 12 avril 2014, les postes de contrôle juxtaposés de Malanville ont officiellement été mis en exploitation, ce jeudi 12 juillet, par la Commission de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uémoa). C’est un outil intégrateur sous-régional appelé à consolider davantage les relations socio-économiques entre le Bénin et le Niger.

Les postes de contrôle juxtaposés (Pcj) de Malanville sont opérationnels depuis ce jeudi 12 juillet. Ils font partie des trois premiers que le Conseil des ministres de l’Uémoa, en adoptant son programme prioritaire de construction de onze Pcj au niveau des principaux corridors de l’espace communautaire, a retenus à titre pilote. D’un coût global de près de 11 milliards de francs Cfa, financés par l’Union européenne, ils permettront de regrouper les services de contrôle sur un même site au niveau de la frontière entre le Bénin et le Niger, puis au-delà de toute la zone Uémoa. Outils intégrateurs, ils aideront à faciliter la libre circulation des personnes et des biens d’un Etat à l’autre.

La mise en service du joyau a eu lieu au cours d’une cérémonie présidée par le commissaire en charge du Département du marché régional de la coopération de l’Uémoa, Ibrahima Diémé. Représentant du président de la Commission de l’Uémoa, il avait à ses côtés le ministre des Infrastructures et des Transports du Bénin, Alassane Seïdou ; les ministres nigériens des Transports, Mahamadou Karidio et de l’Equipement, Abdoulaye Kadi ; ainsi que diverses autres autorités dont celles des localités nigérianes de Illo, Bagudo et Lolo.
Procédant à la mise en service de ces postes, Ibrahima Diémé a réitéré la volonté de la nouvelle Commission de l’Uémoa, de veiller à la facilitation des transports et du transit entre ses Etats membres. Ainsi, avec le démarrage de leurs activités, il y aura une fluidification des échanges, la suppression des barrières non tarifaires et la réduction des coûts de consommation intermédiaires au niveau des Pcj de Malanville. L’objectif visé, a poursuivi le représentant du président de la Commission, est d’harmoniser les pratiques administratives et douanières, de moderniser et de faciliter les opérations de passage, d’assurer un contrôle rapide, de sécuriser le trafic et de gagner du temps dans l’accomplissement des formalités pour traverser cette frontière.
Ibrahima Diémé a ensuite procédé à la présentation des membres de l’équipe transitoire proposés par les deux pays sur la plateforme pour sa gestion et son exploitation. Ensemble avec les ministres présents, il les a installés dans leurs fonctions.
Pour le ministre en charge des Transports du Bénin, Alassane Séïdou, et son collègue nigérien, Mahamadou Karidio, cette cérémonie fera date dans la longue marche vers l’intégration sous-régionale dans laquelle leurs pays se sont engagés. Les enjeux de l’opérationnalisation de cet outil de facilitation du commerce sur le corridor Cotonou-Niamey, se réjouissent-ils, sont multiples. D’où, ont-ils indiqué, l’intérêt que lui accordent les présidents Patrice Talon du Bénin et Issifou Mahamadou du Niger. Ils ont ensuite témoigné la gratitude de leurs gouvernements à l’Union européenne et à la Commission de l’Uémoa. Avant eux, c’est le maire de Malanville, Inoussa Dandakoé et son homologue de Gaya, Hamidou Amadou, qui ont également rappelé les avantages que le Bénin et le Niger peuvent tirer de l’exploitation de ces postes.
Situés à la frontière entre le Bénin et le Niger, les Pcj de Malanville ont été bâtis sur une superficie de 9 ha. Ils comprennent des voies d’accès et de circulation, des voies de circulation et de parking en pavés, des bâtiments abritant divers services, sans oublier des enclos à bétail, diverses clôtures et un mur coupe-feu. Comme équipements, ils disposent entre autres d’un groupe électrogène, d’un pèse essieux à basse vitesse, d’une vidéo-surveillance.

Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
Commentaires