Comment assurer la sécurité alimentaire dans les zones arides et salées sachant que tous les sols ne sont pas cultivables ? C’est la préoccupation à laquelle des spécialistes de divers horizons vont apporter des réponses durant deux semaines de formation à Cotonou. Ce sera durant le cours international sur l’agriculture dans les environnements marginaux qui s’est ouvert à Cotonou ce lundi 16 juillet 2018.
Intitulée “Renforcement de la sécurité alimentaire dans les zones affectées par le sel en Afrique par une gestion intégrée des terres, des eaux et des cultures”, l’initiative du Centre international pour l’agriculture biosaline (CIAB) vise à renforcer les connaissances et les capacités des professionnels de plusieurs pays d’Afrique face aux enjeux de sécurité alimentaire dans un contexte de changements climatiques.
A l’ouverture du cours, le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture a salué l’opportunité que cela représente pour le Bénin d’accueillir l’événement. “Ce cours de formation, pour nous, tombe à pic. Parce que nous traversons tous une période où les questions de dégradation des terres n’est plus une question à disputer. Il est question de rechercher constamment les voies et moyens pour récupérer le maximum de nos terres et gérer la fertilité dans un contexte intégré”, a déclaré Bonaventure Kouakanou.
En décidant de partager les fruits de ses recherches en matière d’agricultures dans les environnements dits marginaux, le CIAB veut aider les pays concernés à se doter des moyens pour faire au défi de l’agriculture dans ces zones. Pour le centre, il s’agit surtout de servir de levier afin de permettre aux participants de construire des projets plus structurant afin de décrocher des financements plus importants. “C’est un petit projet mais l’idée ici est d’avoir un partage des connaissances et un échange des expériences et des expertises qui peuvent mener à développer des grands projets qui vont être financés par des organismes internationaux”, a expliqué Ghazi Al Jabri le coordonnateur des cours.