De passage dimanche dernier sur la télévision national, le Directeur général de la Police Républicaine, l’Inspecteur générale de Brigade de Police, Nazaire Hounonkpè, a exposé les réformes enclenchées par le gouvernement de la Rupture à la Police Républicaine. Il parle aussi de la cohabitation de ce corps avec les corps militaires et autres paramilitaires.
« La Police Républicaine est totalement différente de l’ex Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Nous avons fait un grand pas. On ne peut jamais avoir l’unanimité, mais on travaille pour avoir le consensus ». Ainsi s’est exprimé l’Inspecteur général de Brigade de Police, Nazaire Hounonkpè, Directeur général de la Police Républicaine. De passage hier sur la télévision nationale, le patron de Police Républicaine a exposé les réformes enclenchées par le gouvernement du Président Talon. Pour Nazaire Hounonkpè, le dispositif sécuritaire mis en place par le gouvernement depuis l’avènement du chef de l’Etat, Patrice Talon, vise à assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national. Tout en saluant le management du gouvernement, le Directeur général de la Police Républicaine reconnaît que plus de 300 arrondissements ont été couverts et les unités dotées de moyens roulants (2 et 4 roues). Pour ce qui est de la décision qui a abouti à la naissance de ce corps, il n’a pas manqué de saluer la détermination des acteurs dans le but de garantir une sécurité sans faille aux populations. Au nombre des réformes, on note les patrouilles régulières, la proactivité des agents, l’amélioration des temps de réaction, la dotation de la Police Républicaine de système de transmission et autres équipements d’une valeur de plus de 4 milliards de francs Cfa. A en croire le Dg/Pr, la Police Républicaine est désormais un « service social de fait ». Alors, il demande à la population de ne plus penser que la Police Républicaine est essentiellement là pour réprimer. Tout en reconnaissant que l’insécurité zéro n’existe pas, il invite par ailleurs les populations à une prise de conscience et à éviter des comportements à risques. Il se réjouit également du travail qui est fait sur le terrain par ses éléments pour réduire de façon drastique les accidents de circulation. « On est capable du miracle », a-t-il ajouté. Pour ce qui est de l’alcooltest, Nazaire Hounonkpè a été clair. Lorsqu’au cours d’un contrôle le taux d’alcool dans votre organisme atteint 0,5g/L, vous êtes déjà en infraction et vous devez payer une amende de 10.000 Fcfa. Il a par ailleurs évoqué la lutte implacable qui se mène contre les cybercriminels, la drogue, etc. Pour finir, il a promis une belle fête de l’indépendance pour le 1er août et a invité, de ce fait, les populations à respecter le plan de circulation qui entre en vigueur à partir du 27 juillet prochain.
Ambroise ZINSOU