À l’instar des autres présidents, membres du comité présidentiel du Bloc progressiste porté sur les fonts baptismaux le dimanche 22 juillet dernier, au Bénin Marina Hôtel, le député Aké Natondé, président du parti Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon) a prononcé son discours d’engagement au Bloc. Après avoir dressé le bilan de l’animation de la vie politique par le Cds-Finangnon depuis sa création en 2009, l’élu de la 24e circonscription électorale, Aké Natondé a levé un coin de voile sur l’environnement politique national marqué par plus de 200 partis politiques qui, véritablement, n’ont aucune ambition d’envergure nationale. Pour lui donc, des réformes courageuses s’imposent. C’est dans cette perspective que le Cds-Finagnon a fait l’option de se joindre aux autres dans le bloc progressiste pour léguer un héritage politique digne du nom aux générations futures.
xLire ci-dessous l’intégralité de son message.
Message du président du Cds-Finangnon
Madame et messieurs les membres du comité présidentiel du Bloc Progressiste,
Mesdames et messieurs les élus à divers niveaux de notre pays,
Chers militantes et militants,
Mesdames et messieurs, partenaires des médias,
Depuis sa création en 2009, le parti *Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon)* a contribué à l’animation de la vie politique de notre pays jusqu’à ce jour, à travers sa participation, seul ou en alliance, à toutes les échéances électorales. Il a aussi participé à la gouvernance aussi bien au niveau national que local de notre pays. Depuis sa création, le Cds-Finagnon a été constamment présent dans les grandes instances de décision et il contribue avec d’autres forces politiques à l’amélioration des conditions de vie de nos laborieuses populations. Le processus démocratique engagé dans notre pays depuis l’historique conférence des forces vives de la nation fait aussi son chemin et mérite d’être consolidé et amélioré. En effet, l’état des lieux au niveau du système partisan béninois présente un tableau peu reluisant, avec plus de 200 partis politiques dont la plupart n’ont aucune ambition d’envergure nationale. Parmi ces centaines de partis politiques, moins de 20 sont représentés à l’Assemblée nationale ; et la situation n’est guère intéressante dans nos Assemblées locales que sont les conseils communaux et locaux. Le Cds-Finagnon, conscient de cet inconfort politique, a engagé en son sein de profondes réflexions sur cet état de choses et est parvenu à la conclusion qu’il est nécessaire d’assainir le paysage politique de notre pays, en améliorant son système partisan. Cet assainissement passe par la relecture de la charte des partis politiques et la création de grandes formations politiques d’envergure véritablement nationale, pour animer la vie politique et défendre des projets de société w avec des idéologies claires, et qui s’inscrivent dans la durée. Ce nouveau système partisan est un héritage de notre démocratie grandissante que nous devons pouvoir léguer aux générations futures. C’est au regard de cet enjeu que le Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon) s’est engagé dans un dialogue politique avec les autres forces du Bloc progressiste, en vue de la création d’un grand parti unifié et fort pour défendre les idéaux de paix, de développement et de démocratie dans notre pays le Bénin. Dès lors les identités de chacun des partis composant le Bloc disparaîtront pour céder la place à cet ensemble fort et représenté sur toute l’étendue du territoire national.
Au Cds-Finagnon, nous nous y engageons résolument !
Vive le Bloc progressiste !
Vive le Bénin !
Nous vous remercions.
La rédaction