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Révision de la Constitution traitée par la presse internationale : Gros mensonges sur Yayi

Publié le mardi 24 juillet 2018  |  Matin libre
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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Le régime de la Rupture et son Bmp n’ont pas encore dirigé l’échec de la révision de la Constitution, le 5 juillet 2018. En quête de boucs émissaires pour justifier leur second camouflet, en deux ans, après celui du 4 avril 2017, ils ont décidé de poursuivre leur acharnement contre l’ancien Chef de l’Etat, Dr Thomas Boni Yayi. La cabale contre le Président Boni Yayi est quotidienne, une «fatwa politique» destinée à détruire son image, en vain.

La dernière trouvaille en date consiste à distiller dans l’opinion que le président de l’Assemblée nationale a discuté avec l’ancien Président de l’Union Africaine pour « obtenir le ralliement de son camp » à la révision constitutionnelle. « Jeune Afrique» précise que « l’opposition n’accepterait de voter en faveur de cette réforme que si l’Exécutif retirait sa demande de levée d’immunité à l’encontre de deux de ses députés, Valentin Djènontin et Idrissou Bako, poursuivis pour des malversations dans la filière coton ». Il s’agit d’allégations totalement mensongères. De la pure intoxication pour distraire l’opinion publique nationale et internationale désormais habituée à ce mode de gouvernance du régime dit de la Rupture basé sur le mensonge d’Etat : la ruse et la rage.

Le Président Boni Yayi a géré le Bénin pendant 10 ans avec amour, conscience et probité. Pour aucune raison, il ne peut donc se rabaisser à ce niveau, tomber aussi bas dans le caniveau en demandant le retrait de la demande de levée d’immunité à l’encontre des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako contre le vote de la proposition de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990.

Comme le 4 avril 2017, les députés de l’opposition ont fait un vote utile le 5 juillet dernier, pour sauvegarder la paix sociale et l’unité nationale. Ils ont agi dans l’intérêt supérieur de la Nation. Ils sont restés fidèles à la volonté du peuple, contrairement à d’autres qui ont préféré vendre leurs âmes. Me Adrien Houngbédji et le Président Boni Yayi savent ce qu’ils se sont dit. Et le président Adrien Houngbédji sait très bien qu’au cours de leurs échanges téléphoniques, il n’a jamais été question d’un tel « chantage » encore moins d’une quelconque négociation de nature à soustraire les députés incriminés de la procédure parlementaire en cours. Et là où les gros mensonges de « Jeune Afrique » et de ses commanditaires sont mis à nu, c’est que la commission parlementaire spéciale mise en place pour connaître du dossier a entièrement blanchi les deux députés. La commission spéciale n’a retenu aucune charge contre eux. Aucun élément probant n’a été retenu contre ces députés de la minorité parlementaire dont le seul péché commis est leur refus de servir l'homme d'affaires qui gère la République et les membres de sa Cour remplie de Césars, d’affairistes et de racoleurs politiques. L’argument qui consiste donc à dire que le Président Boni Yayi a posé des conditions avant le vote de ses députés en faveur de la révision tombe de lui-même, puisque si les députés avaient réellement commis des fautes lourdes, la commission spéciale du parlement qui les a écoutés et qui est d’ailleurs composée essentiellement des députés proches de Patrice Talon n’allait jamais et au grand jamais les blanchir.
Le Président Boni Yayi, contrairement à d’autres, n’est pas un homme de « chantage ». C’est un vrai homme d’Etat reconnu par la communauté internationale, qui a salué ses 10 ans de progrès à la tête du Bénin.

Victime d'une infamie de nature politique, cette nouvelle cabale contre l’ancien Chef de l’Etat est donc une fiction digne d'une "Telénovela". Il s'agit d'une attaqueinjurieuse et infamante à sa dignité personnelle. Heureusement que l’opinion publique nationale et internationale n’est pas dupe. Elle est habituée maintenant aux mensonges quotidiens de ce régime incapable de construire un seul centre de santé dans une localité du pays, depuis deux ans.

C’est désormais plus clair que « Jeune Afrique » fait partie des organes de propagande utilisés par le régime de Patrice Talon au Bénin pour salir l’image de marque de ses adversaires ou opposants gênants. Intoxication, désinformation et manipulation. Voilà les armes utilisées par ce média aux ordres des puissances d’argent pour empoisonner nos paisibles compatriotes. Les Béninois sont debout et ne se laisseront pas distraire.

Mike Mahouna
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