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Semica Bénin 2018: Nocibe, un modèle de cimenterie écolo qui séduit

Publié le mercredi 25 juillet 2018  |  La Nation
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Le Bénin a abrité, du 19 au 21 juillet dernier, le Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica). Un conclave de haut niveau entre investisseurs et acteurs des mines, carrières et pétrole qui a donné l’occasion à la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibe) S.A de faire parler d’elle, non seulement à travers son stand, objet de mille attentions, mais surtout à travers une intervention fort appréciée de son président directeur général.

Le Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica) a été l’occasion pour la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibe) S.A de se révéler davantage aux nombreux participants et experts étrangers qui ont effectué le déplacement de Cotonou à l’occasion. Son stand a fait l’objet d’une attraction de la part des autorités et officiels présents lors de la visite. Plusieurs exposants et participants étrangers ont trouvé également un intérêt à cette industrie respectueuse du développement durable dans toutes ses actions. Ce qui les a convaincus du fait qu’au Bénin, Nocibe S.a marque la différence d’avec les autres acteurs du secteur cimentier.

Elle dispose en effet d’une usine verte, utilisant une technologie de dernière génération et donc respectueuse de l’environnement. Elle procède au tri et recyclage des déchets et à l’utilisation des déchets biodégradables à l'usine pour la fabrication du compost servant comme engrais organique pour les maraîchers. Dans le même temps, les carrières exploitées sont revitalisées à travers les campagnes de reboisement suivies par son département Qualité. Nocibe S.a fait également montre d’une responsabilité sociale très forte à travers la satisfaction de certains besoins socio-communautaires, à savoir construction de salles de classe, mise à disposition de médecins et d'ambulance pour des évacuations sanitaires, fourniture d'eau potable à la population, don de ciment à certaines Ong, réfection des pistes de déserte rurale…
Si historiquement, le Bénin a été l’un des premiers pays en Afrique à mettre en œuvre une politique industrielle avec l’installation d’unités de production cimentière dès les années 70, c’est avec Nocibe S.a, pour un investissement structurant et innovant de 200 milliards de francs Cfa pour une production d’un million cinq cent mille tonnes, que le Bénin s’est positionné pour la première fois, dans ce domaine, en tant que plateforme de production et d’exportation du secteur cimentier. « Il ne s’agit pas seulement de produire du ciment en assurant désormais l’autosuffisance de ce produit dans l’espace national béninois, mais de veiller tout autant à la qualité du ciment produit, sa conformité aux meilleurs standards internationaux et à son accessibilité », soutiennent les responsables de la société.

Les suggestions de Latfallah Layousse

Le Semica a connu un panel de haut niveau au cours duquel, Latfallah Layousse, président directeur général de la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibe S.a) s’est prononcé sur « les potentialités minières et pétrolières en Afrique ». Au cours de cette intervention, il a insisté sur le fait qu’il faut une réactualisation autant du Code minier communautaire que des Codes miniers nationaux en tenant compte de l’évolution du secteur et des mutations qui l’affectent. Il a à ce niveau mis un accent particulier sur les dérégulations déstabilisatrices induites par un marché international assujetti aux désordres de la mondialisation. Lesquelles contribuent très souvent, d’après son analyse, au renchérissement des prix de certaines matières premières stratégiques.
L’objectif visé, poursuit-il, c’est de promouvoir un Code minier qui garde son attractivité et son exemplarité et qui, tout en intégrant les préoccupations des Etats et des populations, offre une sécurité juridique et économique inaltérable aux investisseurs. « Le secteur privé n’est pas un adversaire, mais un partenaire et un partenaire de choix. Le poids des inerties de toute nature et des rapports de méfiance doivent être éradiqué et appartenir définitivement au passé », prône-t-il ensuite. Latfallah Layousse a également abordé les potentialités minières et pétrolières en Afrique comme une problématique dont la complexité et les enjeux au plan économique, financier, juridique et social doivent être dûment identifiés, cernés, encadrés avec toute la rigueur nécessaire.
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