Selon le kilogramme à recharger par le client, quelle différence il y a-t-il entre le gaz que contiennent les bouteilles? Pour être plus clair, le gaz de Oryx diffère-t-il de celui de Bénin pétro? de Puma, Etc? En dehors des couleurs des bouteilles qui diffèrent selon qu’il s’agisse de telle ou telle marque, le liquide inflammable n’est-il pas le même ? Si le ‘’Oui’’ est donné à ces questions, pourquoi alors ne pas permettre au client de Bénin pétro par exemple, qui n’en trouve pas dans son environnement, de s’offrir par exemple Oryx qui s’y vend avec la même bouteille ? Le constat est, en effet, désolant. Parcourir en vain des kilomètres avec sa bouteille de gaz vide malgré sa volonté de la substituer,voilà qui interpelle. Comme le dit l’autre, ‘’Si je ne trouve pas le bleu, je peux prendre le rouge, le vert ou le gris’’. En réalité, cette politique faciliterait la vie à l’acheteur qui gagne en temps, en ressources financières, en énergie…
L’histoire se passe au carrefour Dèkoungbé (Abomey-Calavi) dans un point de vente qui sert aussi au lavage des engins non loin d’une pharmacie. «J’étais allée recharger ma bouteille de gaz Bénin pétro là», narre cette dame. Le vendeur, poursuit-elle, m’a fait comprendre que c’était fini mais que je peux échanger ma bouteille contre une autre, Puma; ce que j’ai fait. Mais, se désole-t-elle, une fois la bouteille vidée, je repars au même endroit pour acheter Bénin pétro histoire de reprendre ma bouteille initiale, et la même personne me dit que ce n’est pas possible, qu’elle ne me connaît pas. «Toutes mes tentatives sont restées vaines. Chaque fois que je veux recharger la bouteille, je demande au niveau des points de vente, ou des stations, si la substitution est possible; mais, on me répond non. Depuis deux mois donc, je traîne une bouteille Puma et le haut vert de Bénin pétro», s’indigne l’abusée. Et c’est un fait que bon nombre de personnes vivent cette situation, notamment sur son pan d’échange de bouteille qui sans cesse rencontre un refus catégorique. Ceci, malgré l’uniformisation des prix. Il ne serait donc pas trop qu’une réforme prenne par là.Encore que le Bénin, en la matière, ne serait pas le premier pays à inventer la roue. Quand c’est bon, il faut pouvoir copier.