La reprise des évaluations, test de compétence des instituteurs est boycottée par certains enseignants du primaire. Une attitude qui révèle leur manque de courage à révéler leur niveau de médiocrité au public.
La baisse de niveau des élèves aujourd’hui est décriée sur tous les toits. Le faible ou l’insuffisance de niveau des enseignants surtout à la base constitue prioritairement la cause soupçonnée de ce dysfonctionnement. C’est donc pour combler le déficit intellectuel de ces enseignants de la maternelle et du primaire que le gouvernement a décidé d’évaluer le niveau de ceux-ci en vue de combler le manque par des formations ciblées. Malheureusement, les enseignants du primaire boycottent la deuxième évaluation organisée à leur intention pour la cause. La volonté du gouvernement étant de mettre en place au titre de la formation continue des enseignants, des programmes de renforcement de capacités pertinentes répondant à leurs besoins. Pour ce faire, il fallait trouver le juste milieu pour jauger la compétence des uns et des autres. C’est dans cet objectif que le gouvernement a entrepris de réaliser un diagnostic de leurs capacités pédagogiques. L’enjeu de cette évaluation et pour l’avenir de l’école béninoise impose à ce que les enseignants reprennent l’évaluation de nouveau. Ce qui permettra d’assurer la participation de tous, dans des conditions d’organisation et de crédibilité requises.
La décision de boycott prise par certains enseignants du primaire montre leur mauvaise foi et témoigne de leur incompétence sur le terrain.
Il faut dire que le gouvernement avait l’ambition au départ de sortir de l’école, les enseignants politiquement recrutés sans aucun niveau pédagogique, ni intellectuel. Certains sont mêmes détenteurs de faux diplômes ou ne remplissent pas les conditions pour l’exercice du métier d’enseignant. Aujourd’hui, les faits donnent raison au gouvernement, au regard de la volonté délibérée de certains à bloquer le processus.
Selon les informations issues de la dernière évaluation émaillée d’irrégularités, il s’est avéré des cas de tricherie dans le rang de ces éducateurs recrutés pour accompagner les enfants dans la bonne conduite et leur offrir l’opportunité de développer leurs aptitudes.
Les comportements antisociaux développés par ces enseignants montrent la perte des valeurs dans le secteur éducatif béninois.
Les mesures prises cette fois-ci par les autorités pour mieux suivre les examens font aussi peur à certains qui ne peuvent rien donner que de jeter quelques coups d’œil sur les copies de leurs collègues. Ce qui est déplorable pour l’avenir des apprenants.
Le boycott des évaluations par les enseignants du primaire permet au gouvernement de revenir sur sa décision. Celle de sortir de la fonction, les enseignants politiques recrutés et ceux sans un niveau intellectuel moyen. Aujourd’hui, il est clair que la baisse de niveau des écoliers et élèves est imputée à l’incompétence de ces instituteurs qui ont intégré la profession ’’par accident’’.