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La moitié des dirigeants africains réunie à Lomé ce 30 juillet pour débattre du «terrorisme et de l’extrémisme violent»

Publié le lundi 30 juillet 2018  |  aCotonou.com
Ouverture
© aCotonou.com par Edem GADEGBEKU & Parfait TCHAKOU
Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO vouée à la crise en Guinée-Bissau
Lomé, le 14 avril 2018. Hôtel 02 Février. Présidence tournante de la CEDEAO par Faure Gnassingbé. Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la crise en Guinée-Bissau, en présence d`une dizaine de Chefs d`Etat de la sous-région.
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Vingt-six délégations conduites pour la plupart par leurs Chefs d’Etat sont réunies pour une journée à Lomé ce 30 juillet dans le cadre de la première édition d’un sommet conjoint entre les deux communautés CEDEAO et CEEAC. Une édition présentée comme «inédite» par les autorités togolaises.

La rencontre de haut niveau de ce 30 juillet entre les deux Communautés est axée autour de la thématique centrale «terrorisme et extrémisme violent». Le choix de cette thématique procède d’un constat : l’Afrique de l’ouest et centrale sont confrontées au fléau commun que constitue le terrorisme ainsi que ses corollaires fâcheux comme les attaques répétées de la secte Boko Haram.



«Le rapprochement CEEAC-CEDEAO est un exemple de coopération réussie en Afrique», fait remarquer sans ambages le ministre togolais des Affaires étrangères, Pr Robert Dussey sur le sujet. Car, ajoute-t-il, «la CEEAC et la CEDEAO ont bien compris que c’est ensemble que nous devons assumer la responsabilité de la sécurité de notre espace interrégional».

La première grand-messe présidentielle des deux sous-régions sur un mal commun ira droit au but, souligne pour sa part l’ambassadeur Limbiyé Kadangha Bariki (principal organisateur de ce Sommet, côté togolais). Il s’agira à Lomé, précise ce diplomate, de «mener des réflexions autour des défis qui s’imposent autour du terrorisme dans nos pays, mutualiser nos moyens humains et juridiques pour contrer le phénomène et in fine arriver à une stabilité politique et économique dans ces deux sous-régions».

«Cette rencontre de Lomé est porteuse d’espoir pour la pertinence de son thème qui porte sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme ainsi que l’extrémisme violent (...) L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale doivent également concevoir une politique de surveillance commune portant sur le renforcement de l’échange de renseignements stratégiques, particulièrement en matière d’alerte précoce», souhaite et exhorte Régis Immongault Tatangani (ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale du Gabon).

Les 10 et 11 juillet derniers, des experts des deux communautés sœurs avaient déjà pavé la voie aux travaux présidentiels de ce 30 juillet. Leurs propositions ont meublé ensuite la rencontre ministérielle CEDEAO-CEEAC de ce 28 juillet, toujours à Lomé. Les ministres ont à ce titre planché sur les instruments juridiques entre ces deux ensembles régionaux devant permettre de lutter durablement contre l’extrémisme violent.



Le Sommet conjoint de ce 30 juillet sera sanctionné par une déclaration commune des Chefs d’Etat autour de la thématique sus-visée. Jean-Claude Kassi Brou (Président de la Commission de la CEDEAO) et Ahmad Allam-Mi (Secrétaire général de la CEEAC) témoignent l’importance de ce Sommet en s’associant étroitement à son organisation. Ces deux Communautés rassemblent plus de 531 millions d’habitants. La CEDEAO est présidée depuis le 04 juin 2017 par Faure Gnassingbé. Son pair Ali Bongo Ondimba dirige actuellement de son côté la CEEAC.





Edem GADEGBEKU
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