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Patrice Talon « Mon constat est encore plus amer que ce que je pensais »

Publié le mercredi 1 aout 2018  |  24 heures au Bénin
Rencontre
© Présidence par DR
Rencontre de S.E.M. Patrice Talon avec les pharmaciens du Bénin
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Le chef de l’Etat, Patrice Talon s’est prononcé sur des sujets qui font l’actualité au Bénin, ce mardi 31 juillet 2018, au cours d’une émission spéciale « A cœur ouvert », sur la télévision nationale. Dans son intervention, il a fait l’état des lieux du secteur de l’éducation et mis l’accent sur les réformes en cours pour améliorer ledit secteur.

Selon le président Patrice Talon, le niveau des enfants n’est pas du tout satisfaisant que ce soit au cours primaire qu’au niveau secondaire. Théoriquement, explique-t-il, les enfants doivent plus être intelligents que leurs parents dans la mesure où leurs conditions de vies sont meilleures. Mais force est de constater qu’aujourd’hui, c’est tout le contraire. « (..) nous faisons des enfants qui sont plus bêtes que nous », a-t-il déploré. Faisant une comparaison dans le monde et dans la sous-région, le chef de l’Etat a déclaré que le niveau scolaire des enfants est plus bas que celui des autres pays. Sur 10 pays recensés dans le cadre du programme d’analyse des systèmes éducatifs des pays de la Francophonie, informe-t-il, les enfants béninois du primaire sont avant derniers de ces 10 pays en ce qui concerne leur niveau d’acquis. Une situation qui interpelle et face à laquelle on ne peut croiser les bras.
Pour pallier cette situation, il faut commencer par le plus bas et remonter, en formant les enseignants du primaire. « Nous allons devoir renforcer leurs compétences, leurs capacités et c’est pour cela que nous avons organisé récemment des textes d’évaluation pour apprécier le niveau de chacun et savoir ceux dont chacun a besoin ». Selon ses explications, il y a des enseignants qui sont meilleurs en mathématiques, certains en français et d’autres ne sont pas du tout bons dans les deux. Dans le système éducatif, les évolutions sont fonctions de l’évaluation de l’enseignant. « Nous sommes dans un domaine où la compétence, la connaissance demeurent l’élément essentiel de l’évolution de chacun », a-t- il rappelé. Le chef de l’État soutient que dans le système actuel, les enfants ont un niveau d’acquisition en mathématiques et dans les langues plus bas que le standard attendu. Il faut donc déterminer et améliorer le niveau de renforcement de capacité nécessaire adapté à chacun des enseignants du primaire. Pour le chef de l’Etat, les formes de suivi des enseignants tels que l’accompagnement pédagogique des enseignants, le tour des inspecteurs pédagogies dans les situations de classe ne sont pas performantes.
A la question de savoir pourquoi les acteurs du système éducatif se plaignent de ne pas être associés à ces réformes, Patrice Talon a répondu que ce n’est pas le rôle des syndicats de faire des réformes. « Je suis désolé, c’est mon rôle à moi. J’ai un mandat du peuple de leur part, ils m’ont donné mandat pour conduire l’action du gouvernement, pour conduire les programmes, de les défendre », a-t-il clarifié.
Face au boycott de la deuxième évaluation des enseignants du primaire le 28 juillet passé, le président a confié qu’actuellement l’Etat fait appel à certains experts d’entre eux pour partager la vision, la dynamique du gouvernement. Ceci dans le but de retenir les options techniques et utiles.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
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