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Taux de réussite au Bepc 2018: 28,63 % d’admissibilité contre 50,56 % en 2017

Publié le vendredi 3 aout 2018  |  La Nation
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Les résultats nationaux de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) sont tombés ce jeudi 2 août. Ils affichent 28,63 % d’admissibilité contre 50,56 % un an plus tôt, soit une chute de 21,93 %.

La session normale de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) affiche un taux de réussite de 28,63 % sur le plan national. Soit une forte baisse de 21,93 % par rapport à l’an dernier où le taux était de 50,56%.

Selon le directeur des Examens et Concours (Dec) du ministère de l’Enseignement secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Roger Koudoadinou, le Littoral affiche 40,36 % et prend la tête du classement départemental, devant l’Atlantique, 34,26 %. Le Zou est troisième avec un taux de 28,48 % suivi de la Donga, qui affiche un taux d’admissibilité de 28,14 %. Le Mono est cinquième avec 28,10 % ; l’Ouémé occupe la sixième place avec 27,16 % et les Collines avec 25,26% de taux d’admissibilité est classé septième. Le Plateau prend la huitième place avec 24,87 %, suivi du Couffo 24,54%, neuvième. L’Atacora est dixième avec 20,84 %. L’Alibori est avant-dernier avec 20,69 % et le Borgou ferme la marche avec au compteur 20 % d’admissibilité.
Quant aux élèves à besoins spécifiques, ils sont admis à hauteur de 61,70 %. La session de remplacement affiche un taux légèrement au-dessus de celui de la session normale : 28,93%. Les résultats seront proclamés, ce samedi 4 août. Les épreuves orales et sportives démarrent lundi.
Le taux d’échec au Bepc 2018 est donc élevé avec près de 72% de recalés. L’année scolaire échue a été particulièrement mouvementée, invoque Roger Koudoadinou pour justifier ce résultat catastrophique. « Dans beaucoup de départements, les candidats, du fait de la grève, ont suspendu leur scolarité. D’autres sont allés en aventure... », a-t-il souligné. Et, lorsque la grève a pris fin, poursuit-il, il a été observé qu’un grand nombre de candidats n’ont pas cru devoir reprendre les classes et se seraient juste contentés d’aller prendre part à l’examen. « Ils ont donc raté beaucoup de cours et n’étaient pas du coup à jour dans les connaissances avant de prendre part aux compositions… », a-t-il déploré. Il ajoute qu’il y a eu aussi un relâchement d’encadrement de la part des parents. Aussi, a-t-il indexé le profil des enseignants dans certains départements qui poserait problème dans certaines matières.

Yêdafou KOUCHÉMIN (Stag.)
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