De Natitingou à Parakou en passant par Porto-Novo, l’asphaltage pousse ses premiers cris de joie et envoie dans le gouffre de la jalousie politicienne, la raillerie ‘‘maquette’’. A court d’idée depuis les premières signatures de contrats pour la réalisation des infrastructures prévues dans le cadre du projet asphaltage, les détracteurs au régime en place sont subitement devenus mélancoliques. Mais, comme il est très compliqué pour eux de reconnaître qu’à l’actif du président Patrice Talon, le Bénin est bien parti pour réaliser un des ambitieux projets du Pag, ils n’ont pas trouvé mieux que de se rabattre sur le coût du projet. Ainsi, pour se donner bonne conscience, ces néo mathématiciens inondent depuis peu, les réseaux sociaux avec une sordide équation de 650 km de route pour une enveloppe de 900 milliards FCFA soit un kilomètre qui serait revenu sous la rupture, à 1,5 milliards. Il n’en fallait pas plus pour détourner l’attention de certains esprits de l’objectif principal du projet asphaltage.
Mais, le mensonge a beau courir, la vérité finit par le rattraper. Sinon, qui dit asphaltage ne dit pas seulement route bitumée. Mieux que ce que les champions de l’intoxication ont voulu faire croire aux populations qui ne sont pas averties, il s’agit d’un package comprenant des travaux de construction, d’aménagement et d’entretien pluriannuel de façade à façade de voiries urbaines. Ainsi, avec l’asphaltage, ce sont les conditions de circulation et la mobilité des populations qui seront améliorées. De même, leur accès aux équipements socio-communautaires et aux services d’assainissement pluvial sera facilité. Et, pour finir, les effets des inondations cycliques seront réduits tout comme l’économie locale dynamisée et l’attractivité des villes bénéficiaires renforcée. Par conséquent, dans toutes les villes, les infrastructures doivent disposer de mobilier urbain (bancs, abris de bus, abri-poubelles, lampadaires, bornes lumineuses…), d’espaces verts, d’équipements piétonniers (refuges piétons ou carrefours, abaissement pour handicapés), avec à la clé un entretien pluriannuel de 5 ans renouvelable une fois.
C’est donc toute une ambition qui va au-delà de la petitesse d’esprit des railleries mal inspirés.
La rédaction