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Société / L’ ANPC et le PNUD se donnent la main à Grand-Popo pour réduire les risques liés aux catastrophes

Publié le jeudi 9 aout 2018  |  ABP
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Le Conseil d’Administration installé, l’Agence nationale pour la protection civile (Anpc)
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Grand-Popo, 08 août 2018 (ABP) – Le directeur de cabinet du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, Ouarou Baro Mora a lancé, ce mardi, à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo, les travaux de l’atelier d’actualisation du Plan de contingence national (PCN) et d’élaboration de l’avant-projet de la Stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe (SNRRC).

Pendant quatre jours, les participants auront à se familiariser avec des communications sur l’avant-projet de stratégie nationale de mise en œuvre du cadre d’action de Sendai, la mise en œuvre au Bénin du cadre d’action de Sendai 2015-2030 pour la réduction des risques de catastrophe, les scénarii du Plan de contingence national et choix des hypothèses et la préparation à la gestion des inondations en 2018.

Le secrétaire général de la mairie de Grand-Popo, Mensah Amah, après avoir remercié le gouvernement à travers l’Agence nationale de protection civile (ANPC), les partenaires techniques et financiers et le PNUD pour tous les soutiens apportés au renforcement de la résilience des populations a dit que, sur la base du Plan de contingence national, les plans de contingence communaux ont été élaborés et régulièrement simulés pour mieux faire face aux risques de catastrophes.

Le directeur général de l’ANPC, le commissaire divisionnaire de police, Aristide Dagou a indiqué qu’il existe un lien entre le plan de contingence et la stratégie nationale parce que l’un découle de l’autre. C’est pourquoi, en déduira-t-il, la stratégie nationale de réduction de risques de catastrophes n’est rien d’autre que l’application du plan national du cadre d’action de Sendai qui a défini quatre priorités dont la 4ème est de renforcer la préparation en vue d’intervenir beaucoup plus efficacement.

Comme le précise le commissaire divisionnaire de police Aristide Dagou, « lorsqu’on actualise le plan de contingence national, on fait de la préparation, donc les deux activités sont intensément liées ». « Nous voulons donc actualiser ce plan de contingence pour nous préparer afin de réduire de façon significative les dégâts de catastrophes que nous pourrions être amenés à connaitre au cours du reste de l’année 2017 et aussi en 2018 », a-t-il ajouté avant de confirmer que l’intérêt de cette activité est de deux ordres, à savoir, le renforcement de la sécurité intérieure et le développement durable.

Le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Ouarou Baro Mora, a rappelé aux participants que le cadre d’action de Sendaï appelle à des actions et autres initiatives à prendre à tous les niveaux pour aider les communautés à faire face efficacement aux catastrophes naturelles et à celles dues à l’homme. Selon lui, en la matière, l’ANPC dispose d’une certaine expérience, mais l’efficacité des mécanismes institutionnels reste limitée, d’où la nécessité d’une approche stratégique pour renforcer et améliorer l’efficience et l’efficacité de la gestion des risques de catastrophes en mettant l’accent sur la réduction de ceux-ci.

Il s’est réjoui que 45 communes sur les 77 disposent chacune d’un plan de contingence où on peut voir planifiées les activités.

Cet atelier organisé par l’ANPC et financé par le PNUD prend fin vendredi prochain.
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