La démocratie béninoise est active. Le nouveau code électoral en étude à l’Assemblée nationale révèle ses secrets. Des avancées notables qui attendent d’être parfaites.
Le nouveau code électoral voit déjà le jour. La substance de ce code où sont incluses des innovations se partage déjà à travers les réseaux sociaux. Contrairement à ce qu’on pouvait attendre, ces innovations sont de nature à assainir les mœurs politiques. Ceci dans le but d’assainir le milieu. Les nombreux partis qui naissent et sont gérés par un individu pourrons améliorer leur organisation interne, s’ils entendent toujours participer à la gestion de la cité. Ce code vise à décourager les amateurs et autres arrivistes. Mieux le code met fin à la particule « petit parti ». Aujourd’hui, il n’est plus question qu’un individu soit-il riche ou ayant une influence sur sa famille, de créer un parti pour prétendre aller au combat électorale. L’une des innovations non moins importantes est qu’avant d’aller aux législatives, chaque parti doit déposer 200 millions de francs CFA comme caution. Il ne s’agit plus d’une caution individuelle mais de la formation politique. Le parti doit pouvoir mobiliser ces fonds sur la base de la cotisation de ses militants. Aussi révolutionnaire qu’elle soit, cette nouvelle donne participe à l’exigence du militant d’aider à couvrir les frais de son parti qui se lance dans le combat.
Quant à la candidature à la présidentielle, le candidat devra payer une caution 250 millions de francs CFA. Ce qui montre la capacité financière du prétendant à la magistrature suprême. Autant d’innovations qui visent l’amélioration du système électoral béninois.
Les défis
Le code électoral béninois en étude à l’Assemblée nationale suscite déjà des interrogations. Les adhésions comme les mécontentements. Mais il faut dire que bien que les réformes n’arrangent pas tout le monde, elles visent l’amélioration des conditions de participation, de regroupement et d’assainissement du paysage politique national.
Les nombreux aspects positifs de ce nouveau code entre dans la droite ligne de contraindre les partis à opter aux grands regroupements politiques. La force de cette loi réside aussi dans la participation des membres et adhérents des groupes politiques. L’imposition dans la loi portant charte des partis politiques reste conforme à la volonté des députés à inscrire dans le code des aspects imposants la participation de chacun. Il est important que les petits partis appelés à grandir optent pour la nouvelle vision que prône le nouveau code.
Des avancées notables qui suscitent des oppositions mais le jeu en vaut la chandelle. Il vaut mieux expérimenter que de réfuter. Il faudrait que chacun apporte le sien pour parfaire la loi.
Pour le moment, force est de reconnaître que les avancées sont salutaires.