Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, a reçu en audience à son cabinet, ce jeudi 9 août, plusieurs invités dont la délégation de l’Académie des sciences constitutionnelles, administratives et politiques (Ascap Bénin) conduite par son président, le professeur Ibrahim Salami.
L’Académie des sciences constitutionnelles, administratives et politiques (Ascap Bénin) est une société savante nouvellement créée par un groupe de professeurs de droit et de sciences politiques de la Faculté de droit et de sciences politiques (Fadesp) de l’Université d‘Abomey-Calavi. Elle vise à promouvoir la recherche et l’expertise en matières constitutionnelle, administrative et politique. A ce titre, l’Ascap entend faire le pont entre le monde scientifique et celui des praticiens en élaborant des théories novatrices et en apportant éclairages et conseils sur les aspects du droit public interne et de la science politique qui puissent servir à la fois la science et le développement des Etats d’Afrique et du monde.
Les responsables de cette académie étaient, ce jeudi 9 août, à la Cour suprême où ils ont été reçus en audience par le maître des lieux, le président Ousmane Batoko. Conduite par le président de l’Ascap-Bénin, le professeur Ibrahim Salami, la délégation a présenté l’académie et les objectifs de sa création.
Selon le secrétaire permanent de l’Ascap, le professeur agrégé en sciences politiques et vice-doyen de la Fadesp, Emmanuel Mensah Ahlinvi, outre la présentation de la structure, la délégation a saisi l’occasion de l’audience pour recevoir des conseils avisés du président de la Cour suprême pour l’atteinte des objectifs de l’académie.
Ousmane Batoko aurait surtout conseillé le professeur Ibrahim Salami et sa suite d’avoir de l’audace. Il faut que l’académie s’intéresse non seulement aux problématiques et enjeux locaux mais aussi à beaucoup d’autres sujets sur les plans régional et international, confie le porte-parole de la délégation, Emmanuel Mensah Ahlinvi.
A la suite des membres de l’Ascap, le président Ousmane Batoko s’est entretenu hier avec une délégation du comité d’organisation du colloque international de Porto-Novo sur la réparation des séquelles de l’esclavage. Selon Bernard Dossou Dossa, coordonnateur de ce colloque, l’audience a permis à sa délégation de faire au président de la Cour suprême le point des préparatifs de cette rencontre internationale de haut niveau et à laquelle prendront part plusieurs hôtes étrangers, notamment d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’Afrique préoccupés par la question de réparation des préjudices causés à l’Afrique par la Traite négrière. Cet aréopage de délégations étrangères va s’ajouter aux participants nationaux composés notamment d’universitaires et autres chercheurs dans le domaine de l’esclavage. Bernard Dossou Dossa dit avoir reçu l’assurance du président de la Cour suprême qui aurait donné la garantie de la participation d’une délégation de magistrats et des membres de son cabinet à ces assises prévues pour se dérouler à Porto-Novo, du 19 au 21 septembre prochain.