Le Projet Défi-Pro est une initiative mise en place par le Ministère de l’enseignement secondaire, de la formation technique et de l’insertion professionnelle. Il vise une meilleure insertion des jeunes dans la vie professionnelle par le développement de leurs compétences. Le comité de pilotage dudit projet a tenu sa première session ordinaire. L’objectif est de faire une évaluation du suivi des activités à la date du 30 Juin 2018. Cette rencontre s’est tenue à Cotonou le 07 Août 2018.
Océane LEANON
Le leitmotiv de Défi-Pro est d’augmenter le nombre de jeunes ayant les compétences requises pour répondre aux offres d’emploi. La mise en place de ce projet est intervenue à la suite d’un constat amer fait par les responsables du Ministère de l’enseignement secondaire. A en croire Jean-Benoît Alokpon, le Directeur de cabinet de ce ministère, plus de 75.000 demandeurs d’emploi sont identifiés sur le marché du travail alors que moins de 10% des élèves ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire général se dirigent aujourd’hui vers l’enseignement et la formation techniques et professionnelles.
La tenue de la première session ordinaire du comité de pilotage du projet Défi-Pro s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des activités et s’articule autour de trois axes essentiels. Il s’agit de renforcer et de moderniser les infrastructures et l’équipement des établissements d’enseignement technique et professionnel, améliorer et pérenniser la qualité de la formation technique et professionnelle pour une meilleure employabilité des apprenants, et enfin renforcer les dispositifs de pilotage et de gouvernance du système.
Il faut souligner que le Projet Défi-Pro prend en compte quelques secteurs d’activités porteurs d’avenir. On peut citer entre autres l’agriculture, l’économie numérique, l’artisanat industriel, le tourisme et les énergies renouvelables. Sa mise en œuvre va contribuer à la réhabilitation-construction et l’équipement de quatre lycées techniques et trois centres de formation professionnelle dans plusieurs départements du pays. Il veut également appuyer de façon substantielle la formation dans les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme. Il est financé en majeure partie par l’Agence française de développement (Afd).