Thèse sur le leadership féminin au sein des partis politiques: Hortense Lokossou expose les déterminants des violences conjugales contre les femmes ‘’Adja’’
Un nouveau travail de recherche sur le leadership des femmes au sein des partis politiques. L’étude a été faite par Hortense Lokossou sous la direction des Professeurs Albert Tingbé Azalou et Pascal Dakpo de l’Uac respectivement Directeur et co-Directeur de la thèse. C’est à travers une thèse intitulé : « Influences des violences conjugales faites aux femmes ‘’adja’’ sur leur leadership au sein des partis politiques dans le département du Couffo ». Le travail présenté sur 290 pages, a pour objectif principal de comprendre les déterminants sociaux des violences conjugales faites aux femmes ‘’Adja’’ et leurs influences sur leur leadership au sein des partis politiques. Il a été question selon l’impétrante, de tirer de l’analyse des actions, des discours de l’Etat, de la politique, des Partenaires Techniques et Financiers (Ptf) , des Organisations de la société civile (Osc), des acteurs militant au sein des partis politiques ; des leçons pouvant contribuer à fournir des connaissances capables d’expliquer les obstructions liées aux influences des violences conjugales faites aux femmes sur leur leadership au sein des partis politiques et à produire un changement d’équilibre, significatif durable et équitable dans la communauté adja. « Elle participe donc à la pro activité et à la capacité d’anticipation des gouvernants dans leurs prises de décisions en matière de politique de développement » a-t-elle ressorti. En réalité, la recherche a permis de comprendre que les violences conjugales faites aux femmes ‘’adja’’ se fondent sur l’organisation et la structuration de la société ‘’adja’’ et ont un impact considérable sur le leadership des femmes au sein des partis politiques. Cette recherche révèle enfin que quoique le leadership soit confronté à plusieurs contraintes socioculturelles, il est facteur important pour le développement des partis politiques.
Mention « Très honorable à l’unanimité des membres du jury »
La qualité du travail a fait de l’impétrante un nouveau docteur pour l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Elle s’est vue porter la toge au terme de la soutenance des travaux de recherche de sa thèse, le vendredi 20 Juillet 2018. La pertinence du sujet et la rigueur dans la rédaction de cette thèse de doctorat unique a permis à l’impétrante de décrocher la mention « Mention très honorable à l’unanimité des membres du jury ». Le travail s’est basé sur une démarche plurielle à la fois qualitative et quantitative, synchronique et diachronique. Quant au modèle d’analyse, il s’inspire des nouvelles approches sociologiques d’analyse des organisations, de l’analyse structuro-fonctionnaliste et du paradigme socioculturel. Par ailleurs lors des critiques, le jury a relevé la bonne maitrise du sujet par la candidate qui a rédigé le document dans un style impersonnel répondant aux normes académiques avec un fil conducteur fidèle. « Je n’ai pas constaté de pédantisme injustifié, ni de grandiloquence dans les lignes » s’est réjoui le Président du jury, Professeur Rock Mongbo. Les examinateurs étaient les Professeurs Kokou Gbémou et Afiwa Pépévi Kpakpo-Lodonon de l’Université de Lomé, le Professeur Cyriaque Ahodékon comme 2ème rapporteur après le Professeur Pascal Dakpo.