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Création de ferme agropastorale à Awonou : Le projet Bel Avenir engagé pour l’autosuffisance alimentaire de la population

Publié le jeudi 16 aout 2018  |  Nord Sud
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© Nord Sud par DR
Projet Bel Avenir : Création de ferme agropastorale à Awonou
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Située dans l’arrondissement d’Awonou dans la commune d’Adjohoun, dans la vallée de l’Ouémé et dans une zone où le climat et la pluviométrie sont très favorables aux activités agricoles, la ferme agropastorale ProBea entre dans sa phase active suite à la séance de sensibilisation de la population tenue ce lundi 13 Août 2018 dans la cour du bureau de l’arrondissement d’Awonou. Une ferme qui se veut être un espace de culture de céréales, de tubercules constituant la base de l’alimentation des populations de ce village ( maïs, igname, manioc, haricot, arachide,….), de maraîchage (légumes et légumineuses) et d’élevage (lapins, volaille, chèvres et cochons).

Avec l’appui du professeur Albert Tévoédjrè qui fait don d’un espace de 6 hectares, des partenaires italiens en particulier la mairie de Modène et la fondation caisse d’épargne de Modène qui accompagnent et ont déjà octroyé plus de 60% du financement du projet pour une durée de deux ans sans oublier l’appui de l’Association Iroko, de la Faculté des sciences agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, l’IITA, la mairie d’Adjohoun et l’arrondissement d’Awonou, plus de doute sur la concrétisation de ce projet dont les travaux ont d’ailleurs démarré depuis quelques semaines. Plusieurs objectifs sont poursuivis à différentes échéances. A court terme, produire les aliments nécessaires à l’autosuffisance alimentaire à la population d’Awonou et environ. A moyen terme, générer des revenus par la vente du surplus de production dans les circuits de distribution. Et enfin à long terme, orienter la couche juvénile et les femmes de ménage en situation difficile pour les métiers liés à l’agriculture et à l’élevage. Pour rappel, cette séance de sensibilisation se tient après le lancement officiel du projet à Adjati (Adjarra) dans la Maison africaine de la Paix. Il était donc obligatoire d’aller au contact de la population bénéficiaire afin de leur expliquer le bien fondé de la création de ce projet et l’importance de ce projet et demander leur participation tout en les sensibilisant. C’était donc une activité de sensibilisation à la participation collective pour la réussite de ce projet. Faut-il le préciser, les activités principales de ce projet sont au nombre de quatre dont la production animale, la production végétale, la commercialisation des productions, la formation gratuite aux jeunes de 18 à 30 ans puis les former à la technique durable et efficiente en matière d’agriculture, d’élevage et en matière entrepreneuriat agricole. Les travaux démarrés depuis quelques semaines mais dès le mois de septembre prochain, ils entreront de plein pied dans la concrétisation avec la mise en place du chef service et du coordonnateur adjoint qui s’occuperont du projet et continuer le travail qui été fait depuis fin juillet. A ce jour, on note une dizaine de femmes formées en groupe et qui travaillent déjà dans le champs et plus de trente homme en activité dans ce projet où ils sont entrain de faire le défrichage l’objectif étant de concrétiser cette ferme agropastoral pour les populations de Awonou et avec eux d’où la participation locale pour sa réussite la réussite. Tour à tour, les intervenants au sein de la population se sont exprimés non seulement pour aduler le projet mais aussi pour confesser leur engagement à y apporter leur partition sans oublier l’unique doléance : la construction de la voie d’accès au village d’Awonou.

Charles HONVOH
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