Une fête de retrouvailles pour aplanir les divergences et s’unir autour du développement de Dogbo. Pour sa 62ème édition, Dogboxwé a réuni tous les ressortissants de Dogbo à la maison des jeunes de la localité. Ambiance festive, discours autour des questions de développement, diagnostic des maux qui minent la localité, les perspectives, puis mercredi dernier, il a fallu que les uns et les autres se séparent après la cérémonie de clôture. Mais avant, la 62ème édition de Dogboxwé a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités politico-administratives.
Entre autres, il y avait au rendez-vous des retrouvailles, le ministre de la Culture, du tourisme et du sport, Oswald Homeky, le député Jocelyn Degbey, le Secrétaire général du Département du Couffo, Houetognon Comlan-Jean, des Chargés de Mission du Préfet Théophile Kpanon et Honoré Guigui, le maire de Dogbo Vincent Acakpo, une forte délégation de l’Ancb conduite par son président Luc Atrokpo et le Maire d’Abomey-Calavi, Georges Bada et le directeur départemental de la culture et du tourisme du Couffo, Briand Djoko.
A l’occasion, plusieurs discours ont été prononcés. Et particulièrement, ce qui a le plus retenu l’attention, c’est celui du député Jocelyn Dégbey, très profond et porteur d’espoir. En effet, dans son adresse, l’artisan de l’union a, sans ambages, diagnostiqué les maux qui minent le développement de Dogbo. D’après sa lecture, ils se justifieraient par la division des fils de la localité, les petites querelles, les guerres de leadership et autres. « La célébration de cette fête est une belle tribune pour ranger au passé ces différends afin de booster les projets de développement dans tout Dogbo, et pour cela, la thérapie se résume autour de quatre points principaux. Alors, c’est bien qu’aujourd’hui soit un jour de réjouissances, mais ça devrait être aussi un jour de profondes réflexions sur le devenir de notre commune », a-t-il dit.
En plus clair, l’ancien ministre et député à l’Assemblée nationale pense qu’à chaque édition, il faille que les réflexions soient axées sur les défis au plan économique, social, culturel et politique. « A chaque fois, elle permettra d’évaluer les acquis. Lorsque nous évaluerons ce qui est fait, au même moment, nous pourrons aborder la question des difficultés que nous vivons. Avec cette méthodologie, nous sortirions facilement Dogbo de l’ornière », a recommandé Jocelyn Dégbey avant de lancer sur un ton péremptoire : « Ce n’est pas impossible ! ».
La rédaction