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Cour d’assises : Affaire Dangnivo : débats autour de l’identité du corps exhumé

Publié le mercredi 22 aout 2018  |  Fraternité
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© Autre presse par DR
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Véritable puzzle, le procès Dangnivo est à une phase cruciale : celle de l’identification du corps exhumé à Womey le 27 septembre 2010 et qui serait celui de ce cadre du Ministère des finances, disparu le 17 août de la même année. Et avec les résultats des tests d’Adn effectués, l’audience de ce jour devra pouvoir situer la cour sur les liens génétiques.

La défense exige les résultats des tests d’Adn
Mais avant, la journée d’hier a été consacrée à des préalables. A l’ouverture de l’audience, la défense a demandé à disposer des résultats des tests d’Adn effectués sur le corps exhumé et gardés jusque-là sous plis fermés. Me Zinflou n’approuve pas le fait que le ministère public ne les ait pas communiqués avant l’ouverture du procès. Ainsi, sur insistance de la défense qui a fait de cette exigence un préalable, de retour d’une première suspension, la cour présidée par Arsène Dadjo a accédé à la requête. Le ministère public représenté par Emmanuel Opita a donc ouvert l’enveloppe et le document multiplié après une nouvelle suspension a été remis aux avocats. Par ailleurs, il est à souligner que pour éviter les suspicions, la famille devrait choisir par elle-même son expert. Cependant, selon Me Olga Anassidé de la partie civile, l’expert pressenti s’est entre-temps désisté. Suite à ce préalable, il a été procédé à l’installation des jurés tirés au sort.

La suite d’un procès complexe
Les Béninois attendent donc de connaitre des épisodes fabuleux de ce procès qui a vu défiler à la barre, à la session spéciale de la cour d’assises en novembre 2015, plusieurs acteurs. D’abord, l’accusé principal Alofa qui, une fois à la barre, nie en bloc avoir assassiné Pierre Dangnivo. « Cette affaire est un théâtre », avait-il martelé. Ensuite, il y a eu Donatien Amoussou qui, lui, a cité des ministres et des autorités militaires qui sont passés éclairer la cour, alors présidée par Félix Dossa. Le nom du Camerounais Préso est revenu sans cesse dans les dépositions ainsi que celui du Ibo Paulo, par qui tout aurait commencé. Mais l’essentiel des débats repose sur l’identification du corps de Womey. Et c’est ce à quoi l’audience qui s’ouvre ce jour sera certainement consacrée.
Fulbert ADJIMEHOSSOU
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