Le Conseil des ministres du mercredi 22 août 2018 a adopté les modalités de déroulement de la campagne 2018-2019 de commercialisation des amandes de karité. Une attention particulière a été accordée au revenu du producteur.
La campagne de commercialisation des amandes de karité aura lieu du 06 septembre 2018 au 31 mai 2019, sur toute l’étendue du territoire national. Comme l’an dernier, le Conseil des ministres a fixé le prix planché d’achat de l’amande à 100F Cfa le kilogramme. La fixation de ce prix est conforme au choix des acteurs de la filière. Il témoigne de la volonté du gouvernement de continuer à prôner la gestion participative dans tous les secteurs d’activités. En effet, dans le but de permettre une croissance soutenue dans le secteur, le gouvernement a encouragé les collecteurs à adopter de meilleures conditions de traitement et de stockage des amandes. Toujours préoccupé par la préservation des intérêts des collecteurs des amendes de karité, le Conseil des ministres a instruit le ministre de l’Industrie et du commerce afin qu’il veille à travers l’Agence National de métrologie (Anm), au contrôle et à la certification des instruments de mesure avant le lancement de la campagne. Aussi, le gouvernement a interdit aux communes de procéder à des prélèvements de taxes, en dehors de la Taxe de Développement local, effectués lors de la commercialisation des amandes de karité. Toutes ces mesures prises par le gouvernement démontrent son sens élevé d’anticipation en vue d’une campagne de commercialisation réussie. Avec cette bonne intelligence entre le gouvernement et les acteurs de la filière, il ne fait pas de doute que les prochaines performances seront intéressantes. En témoigne le prix plancher qui est en vigueur depuis l’année dernière. Les mesures de transparence à travers la certification et la mise aux normes des instruments de mesure est aussi un gage de sécurisation et de préservation des intérêts des collecteurs et producteurs et règle définitivement les problèmes de tonnage qui sont souvent source de discorde. Il est à souhaiter que les administrations communales puissent respecter les taxes légales afin de ne pas annihiler les efforts du pouvoir central dans la diversification agricole.