Les députés du Bmp qui ont initié les réformes sur le Code électoral à polémique, courent un nouveau risque. Ils courent le risque avec leurs commanditaires au plus haut niveau.
De quel risque s’agit-il?
Le risque qui leur a permis de mordre la poussière deux fois dans leur tentative de réviser la Constitution. Leur entêtement, et leur égocentrisme les conduiront s’ils n’y prennent garde au troisième cuisant échec. Et c’en serait fini pour leur crédibilité, surtout pour leur intelligence politique et leur savoir-faire en cette matière.
Les histoires bidon de caution de deux cent millions, et du fameux quinze pour cent sur toute l’étendue du territoire national bat de l’aile. Au sein même du Bloc de la majorité présidentielle il ya désaccord, discret, mais profond. Même Adrien Houngbédji qui joue au fidèle des fidèles n’est pas partant. Il est même hostile. Mais il joue. La politique est un jeu dit-on.
Nombreux sont les députés du Bmp non Prd aussi qui boudent l’affaire. Mais comme les tout puissants dirigeants foncent tête baissée comme un phacochère, comme ils tirent la ficelle toujours, dans le sens contraire aux aspirations du peuple et de leurs différents soutiens au parlement, leurs soi-disant alliés jouent à leur jeu, et attendent le dernier moment pour leur porter le coup fatal.
Les agissements de Joël Aivo et sa lettre au PrésidentHoungbédji peuvent être perçus comme une attitude spontanée par les naïfs. Pour les avertis cela pourrait faire partie des stratégies de l’opposition pour faire capoter le plan machiavélique en gestation. Le complot vilain ourdi pour tuer la compétition politique.
Les gens peinent toujours à cerner la psychologie et les totems de leur peuple. Ils croient toujours être les’ plus intelligents de notre planète et’les plus rusés. Les’ plus rusés et les plus enragés pour puiser un peu dans le lexique de la rage et de la ruse.
Le ver est dans le fruit. Personne n’est d’accord avec ce machin. Ni dans l’opposition, ni dans la mouvance présidentielle, ni au centre, ni dans la société civile.
C’est pourquoi je dis que pour la circonstance, on risque de retrouver l’opposition au sein de la mouvance au moment d’agir.
Il faut prendre garde et ouvrir les yeux pour une fois.
Il est vrai, pour cette fois ci, il sera difficile d’arracher une vingtaine de députés à Patrice Talon. Patrice Talon que le serpent a déjà mordu deux fois.