Passée la trêve accordée à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Kébir, la mairie de Parakou a relancé depuis, vendredi 24 août dernier, l’assaut contre les bêtes en divagation sur son territoire. En termes de bilan, ce sont plusieurs dizaines de moutons et de cabris qui paient le prix de l’entêtement de leurs propriétaires. Ce qui fait l’affaire des détenus de la prison civile de la ville qui, pour leurs repas, ont de la viande à profusion.
L’opération d’abattage systématique des animaux en divagation dans la ville de Parakou a repris de plus belle, depuis vendredi 24 août dernier. Pour la circonstance, une équipe mixte constituée des éléments de la Police républicaine et des agents de la mairie a été déployée sur le terrain, pour appréhender toutes les bêtes qui errent aussi bien dans les rues que sur les artères principales de la ville, dans les trois arrondissements de la municipalité. A l’arrivée, la chasse a été abondante.
Souvent à la base de nombreux accidents de la circulation, environ 200 de ces bêtes ont fait les frais de cette opération et ont été systématiquement égorgées. C’est pour couper court à la rumeur persistante selon laquelle les animaux arrêtés échouent finalement dans les domiciles des autorités de la municipalité.
L’opération qui n’est qu’à son début aura lieu à la fin de chaque semaine, annoncent les autorités municipales. Aucune résistance n’a été observée sur le terrain, vendredi 24 août dernier.
Après la descente, la procédure recommande qu’un compte-rendu soit fait au procureur de la République qui décidera de la destination de la viande des animaux abattus. D’ores et déjà, avait averti le maire Charles Toko, il est prévu qu’elle soit remise à la prison civile de la ville. Ce qui permettra d’améliorer la ration alimentaire des détenus de cette maison d’arrêt.
Les propriétaires des animaux n’auront à s’en prendre qu’à eux-mêmes. La mairie de Parakou les a mis en garde à maintes reprises et ce, depuis des années, leur demandant de parquer leurs bêtes dans des enclos.