(Le préfet Mouhamadou Moussa doit siffler la fin de la récréation)
Boni Dantorou est l’homme à abattre par tous les moyens au sein du conseil communal de Gogounou pour avoir une mainmise sur les commandes publiques et y perpétuer l’ingérence du locataire de l’hôtel de ville. Tel est visiblement l’objectif que s’est fixé le maire de Gogounou Moutawakirou Gounignan en décidant de s’engager dans une campagne de calomnies, de représailles et autres pratiques de bas étage à l’encontre de la personne de son deuxième adjoint, Boni Dantorou depuis quelques temps.
Le seul péché de Boni Dantorou est de vouloir rester coller au respect des textes sur les passations de marchés publics au Bénin et surtout de vouloir faire cesser cette ingérence qui devenait préjudiciable à la commune en adressant un courrier avec ampliation à l’autorité de tutelle, pour demander au maire Moutawakirou Gounignan de cesser son ingérence dans les passations de marchés publics, parce que faisant l’objet d’une suspension par l’autorité de régulation des marchés publics suite aux constats de certaines irrégularités.
Car, le maire malgré sa suspension de la commande publique, continuait par jouer à l’intermédiaire pour certains prestataires de la commune à cause de ses intérêts personnels vis à vis de ces derniers, selon le deuxième adjoint au maire (DAM).
Un peu comme pris d’une colère noire à la réception du courrier de son DAM, le maire de Gogounou a pris une pile d’arrêtés pour décharger le deuxième adjoint de toutes ses attributions. Le plus pathétique est que le maire Gounignan a sommé le DAM de vider les locaux attribués à ce dernier par une décision du conseil communal dans les 72 heures qui suivent la notification de la correspondance. Le maire se met au-dessus du conseil communal de ce fait. Ce qui est contraire aux textes sur la décentralisation en République du Bénin.
Toujours pour déstabiliser le DAM Boni Dantorou, il a été inventé des contre-vérités faisant état de ce qu’il, défierait le ministre de l’intérieur en ne libérant pas les locaux parce que ceux-ci étaient destinés à la police républicaine ou encore qu’il serait contre les réformes sécuritaires du Président Patrice Talon.
Contacté pour donner sa version des faits, le maire de Gogounou Moutawakirou Gounignan balaie du revers de la main les accusations du deuxième adjoint au maire Boni Dantorou, qu’il met au défi d’apporter les preuves de ses allégations notamment son ingérence dans la commande publique depuis sa suspension. Pour lui, ce qui se passe entre lui et son deuxième adjoint est un problème politique.
Le préfet de l’Alibori, Mouhamadou Moussa qui a reçu ampliation du courrier du 2ème adjoint au maire de Gogounou, doit se saisir du dossier pour siffler la fin de la recréation à Gogounou afin que force reste à la loi.