Le point des récentes opérations de lotissement dans la commune de Lokossa a meublé, vendredi 31 août dernier à l’hôtel de ville, la première séance de reddition de comptes au titre de l’année en cours du maire Pierre Awadji.
Des citoyens de la ville de l’Espérance ont eu droit, vendredi dernier, à une reddition de comptes portant sur le lotissement. Le maire Pierre Awadji et quelques responsables des services techniques dont Charles Afouda, chef du service des Affaires foncières et de l’Urbanisme, ont exposé avec force détails ce qui a été fait de 2015 au 21 août 2018.
Il ressort de leur communication qu’en 2015, la commune a enregistré 213 parcelles recasées pour un montant de 9 750 000 francs Cfa. En 2016, 75 parcelles ont été recasées pour un montant de
3 410 000 francs Cfa contre 444 recasées pour un montant de
20 015 000 francs Cfa en 2017. Du début de l’année 2018 au 21 août dernier, l’ensemble des parcelles concernées s’élève à 832 pour un montant total de 40 678 000 francs Cfa.
En somme, la commune de Lokossa a vu 1564 parcelles recasées, pour un montant total de 73 853 000 francs Cfa, pendant la période allant du 1er janvier 2015 au 21 août 2018.
Au titre des faiblesses, le bilan relève des retards du recasement dans plusieurs localités et indexe des dysfonctionnements, notamment des conflits domaniaux et des difficultés financières qu’éprouvent certains présumés propriétaires à s’acquitter promptement des frais afférents aux opérations. Lesquels dysfonctionnements, pense l’équipe communale, ne peuvent être corrigés qu’en intensifiant la sensibilisation dans les villages et quartiers de ville. A cette approche, le maire entend s’y atteler avec son équipe, dans les prochains jours, en vue de réduire les cas de retard dans le chronogramme des activités de lotissement de la cité des Kotafon.
Ont participé aux échanges de ce premier exercice de reddition de comptes de l’année en cours, des sages, notables et des représentants des organisations de la Société civile ainsi que la plupart des soixante-cinq chefs de village et quartier de villes de Lokossa.
La reddition de compte, justifie le maire, est un devoir qui tire sa légalité des dispositions de l’article 2 de la loi n°97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin qui retient, selon lui, la participation citoyenne comme principe de base de la Décentralisation.