Bénin/Rupture : La pègre infeste le Palais de la République

Publié le mercredi 5 septembre 2018 | Matin libre

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Vue de face du Palais de la Marina - Présidence de la République du Bénin.

Au Palais de la République, des cadres, des intellectuels, des technocrates, des gens qui cherchent des débouchés par tous les moyens et de partout, que nous croyions intègres se sont bien tirés une balle dans les pieds.

Intégrité apparente, calme et trafic d’influence

Ils sont jeunes, brillants, bardés de diplômes, ayant fait les universités les plus huppées de la planète. Ils sont appelés à servir le Président et par ricochets le pays. Tout ceci aux frais épais et gracieux de l’Etat.

Ils sont bien payés comme jamais auparavant, afin de ne pas converser dans le vol et la légèreté. Hélas, on croise encore les doigts.

Au Palais de la Marina, ceux dont il s’agit, intriguent à faire déposer des fonds directement sur leur compte. Tout prestataire qui veut prospérer dans son domaine, s’il est chanceux, attend que soit mise sur pied une commission d’enquête.

Ce sont des rançonneurs, des champions qui n’ont pas froid aux yeux. Tapis dans l’ombre du Palais et qui trichent avec Patrice Talon.

Le moment est venu pour le pays entier de dénoncer cette pègre. Elle est pire que les anciens à qui il est reproché tous les maux de ce monde.

Pour récapituler, il faut dire à haute et intelligible voix à Patrice Talon, qu’au Palais, il existe bel et bien des corrompus, des zélés et des escrocs qui réclament de l’argent aux prestataires avant de bouger le petit doigt.

Pourtant ce sont eux qui se présentent comme des anges et des saintes-nitouches. Ce sont eux qui aident à frapper de loin dans l’administration et ceci à partir du texte soumis à notre compréhension.

Voilà donc la vérité pure. La vérité qu’il faut enfin libérer pour rentrer dans la contradiction cohérente.

Il est important qu’à partir de maintenant l’attention du chef suprême soit sollicitée pour le bien-être de tous.

Le silence du chef de l’Etat, sa méthode caractérisée par le silence et sa sérénité constituent pour les nouvelles sangsues de la République, des atouts pour fragiliser moralement, politiquement et financièrement le pays.

Voilà, trop c’est trop.

Dine ABDOU

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