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Dénouement des crises au sein des partis politiques:Après le Psd, la Rb ?

Publié le mercredi 5 septembre 2018  |  Le Matinal
La
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
La présidente fondatrice de la Renaissance du Bénin, Rosine Soglo et le président d’honneur Nicéphore Soglo font une sortie médiatique et réaffirment leur paternité sur la Rb
Cotonou, le 18 mai 2018. Lors de cette sortie, Ils ont reçu pour l’occasion, le soutien de nombreuses personnalités politiques notamment : Philippe Noudjènoumè, Basile Ahossi, Léonce Houngbadji, Candide Azanaï, Joseph Tamègon, Maxime Houédjissin
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L’épisode des dissidences au sein des grands partis a conduit les protagonistes devant les tribunaux. Après que les juges aient démêlé l’écheveau Psd avec la victoire de Ebo sur Golou (même si la voie de l’appel est toujours ouverte pour le second), les regards sont désormais tournés vers le dossier Renaissance du Bénin (Rb).

Une fois le dossier Psd vidé en 1ère instance, les regards sont tournés vers la famille Soglo et les dissidents de la Rb. Le collège de juges en charge du dossier rendra-t-il enfin son verdict ? A qui donnera-t-il raison dans cette guerre de paternité à la Renaissance du Bénin ? Bien malin qui peut répondre à cette question. Pour l’instant, c’est un calme plat depuis le dernier délibéré qui remonte à plusieurs mois en arrière. On se rappelle comme si c’était hier de ce délibéré qui a été reporté sine die alors même que plus rien n’obstruait techniquement la reddition. Depuis lors, rien ne bouge dans le cadre de ce dossier. Le dénouement de l’affaire Psd peut réchauffer un peu les militants des deux camps de la Rb qui pourront espérer que, dans les tout prochains jours, les choses pourront évoluer du côté de leur parti. Au-delà de l’espoir, c’est la gestion des lendemains à la Rb qui préoccupe. Que fera le camp Houézéhouè si d’aventure le collège de juges rendait la décision en faveur des dissidents ? Est-ce que la famille Soglo pourra-t-elle facilement lâcher du lest si on lui oppose que la Rb ne lui appartient plus ? La même question se pose au niveau des dissidents. Que feront-ils si à quelques mois des élections législatives on leur oppose que la Rb ne leur appartient pas et qu’ils sont sans parti politique désormais ? Comment vont-ils gérer leur avenir politique ? Sous quelle bannière iront-ils aux élections ? A ces deux hypothèses qui sont déjà assez difficiles à gérer, se greffe la troisième plus complexe et qui est celui du silence. Qu’adviendra-t-il si le collège de juges maintient le silence jusqu’au jour des élections ? Avec quoi iront aux élections les deux camps en présence ? S’il faut imaginer l’hypothèse selon laquelle les deux iront chacun de son côté avec la Rb, alors qu’ils sont en situation de conflit larvé, le terrain en ressentira et des troubles évidentes ne seront pas à exclure. L’autre hypothèse qu’il ne faudra pas aussi exclure dans l’utilisation de la même bannière, c’est la question d’invalidation de liste. Il peut aussi arriver qu’en son temps on estime que deux camps ne peuvent aller aux élections avec le même logo et qu’il va falloir invalider une liste au profit d’une autre. Dans tous les cas, la question de la crise à la Rb est une épine dans les pieds à la fois des politiques et des juges. Seule la réforme du système partisan avec la tendance aux regroupements et à la fusion des grands partis en un seul pourra définitivement régler ce conflit de paternité. La Rb sera alors amené d’un côté à fondre dans les forces progressistes et de l’autre dans le regroupement de l’opposition. Le stress des juges pourra à partir de cet instant tomber et de façon définitive.

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