(Pleurs et émotions le long de la route du cimetière d’Adjagbo)
Très tôt dans la matinée de ce jeudi 06 septembre 2018, le cortège funèbre s’est ébranlé de la morgue de Calavi vers la grande salle du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Là, une cérémonie d’hommage digne du nom a été rendue au Journaliste Donatien Gbaguidi décédé le 16 août passé dans sa trente quatrième année. Responsables de l’organe de presse où il officiait précédemment, L’Evénement Précis, promoteurs et acteurs culturels, parents, amis et sympathisants se sont succédés au pupitre pour un instant de témoignage et d’expression d’émotions touchant et accrochant. À travers les propos, l’assistance aura compris qu’au-delà de la mémoire qu’on honore, le journaliste culturel Donatien aura été cher pour les uns et les autres. « Si c’est pour ce combat que nous menions ensemble que tu es là où tu es, je te promets que je continuerai de plus belle et sans relâche » s’engage Gaston Eguédji un acteur culturel très proche de l’illustre regretté. Devant la dépouille mortelle du confrère, la tristesse et la consternation ont gagné la grande salle du Fitheb rempliede monde. Pour Gérard Agognon, Directeur de publication de l’Evénement Précis, il est important de respecter les derniers souhaits du défunt. « Si vous m’aimez, n’abandonnez pas ma mère et ma sœur, si vous m’aimez n’oubliez pas mes enfants, si vous m’aimez j’ai un livre en cours de publication, Banamè la croix et la bannière dont l’éditeur est Rodrigue Atchawé » des propos du regretté écris quelques jours avant sa mort et rappelés à l’occasion, par le Directeur de publication. La cérémonie était ponctuée de quelques prestations artistiques de timbre funèbre. A la suite de cette cérémonie d’hommage, une messe corps présent a été dite sur la paroisse St Jean Eudes d’Atrokpokodji. Puis cap a été mis sur le cimetière d’Adjagbo où Donatien a été conduit à sa dernière demeure. C’était un point culminant de l’événement. Les parents, sont restés inconsolables. Mais malgré tout, cette grande plume est rentrée derrière les rideaux.