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Football au Bénin: l’IRM confirme que les U17 ont largement triché sur leur âge

Publié le dimanche 9 septembre 2018  |  RFI
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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Football / CAN 2015 : le tirage au sort
Mercredi 3 décembre 2014. Malabo en Guinée Equatoriale. La Confédération africaine de football (CAF) a procédé au tirage au sort de la phase finale de la 30 édition de la Coupe d`Afrique des nations (CAN)
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Gros scandale au Bénin. La semaine dernière, la Confédération africaine de football excluait les Ecureuils du Bénin des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations U17 pour tricherie sur l'âge légal. C'est une contre-expertise IRM à Niamey qui a fait éclater le pot aux roses. Les joueurs béninois avaient largement plus de 17 ans. Une vingtaine de personnes sont poursuivies.
Après l'exclusion des moins de 17 ans béninois des éliminatoires de la CAN 2019 de football, le procureur de la République du Bénin s'est saisi de l'affaire, et le ministre des Sports a déposé plainte. Résultat, après quatre jours d'enquête, quelque 18 personnes - et pas des moindres - sont en détention provisoire depuis vendredi nuit à la prison civile de Cotonou.

Premiers poursuivis, 11 footballeurs de la sélection, ceux que les appareils IRM de contre-expertise ont recalés à Niamey. Chacun avait au moins 20 ans et d'autres 27, soit 11 ans de plus que l'âge autorisé pour la compétition. Les jeunes footballeurs sont poursuivis pour faux et usage de faux.

Sont également poursuivis huit dirigeants du staff technique pour complicité, dont l'ancien président de la Fédération béninoise de football, Anjorin Moucharaf, celui qu'on décrivait comme le « chouchou » de la CAF et de la Fifa.

Rendez-vous au tribunal correctionnel en octobre

Une source proche du dossier dit qu'ils savaient tous que les jeunes Ecureuils avaient fraudé sur leur âge. Certains joueurs les auraient mis dans la confidence au cours d'une réunion. Certains dirigeants en cause auraient même payé le coût de fabrication des faux documents.

Tous seront jugés en correctionnel le 23 octobre prochain. Ils risquent de six mois à deux ans d'emprisonnement. Et de bonnes sources, on apprend que les officiers en charge de l'enquête iront à la recherche des fonctionnaires qui ont délivré les faux documents. Ils cherchent encore à comprendre comment tout cela s'est passé et comment cela est possible.
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