Financé par le ministère fédéral de l’Environnement de l’Allemagne et mis en œuvre par Grid-Arendal et le Secrétariat de la Convention d’Abidjan, le projet de Gestion intégrée de la zone marine et côtière du Bénin (Gizmac) a été lancé, vendredi 7 septembre dernier, au cours d’un atelier à Cotonou. Les autorités du ministère du Cadre de vie et du Développement durable ainsi que les experts maritimes ont été fortement mobilisés pour les travaux.
Le projet de Gestion intégrée de la zone marine et côtière du Bénin (Gizmac) entre dans sa phase active. A la faveur d’un atelier de lancement dudit projet tenu à Cotonou, vendredi 7 septembre dernier, des experts maritimes, des autorités communales et les responsables du ministère du Cadre de vie et du Développement durable se sont penchés sur la question.
L’atelier vise à informer les cadres des différentes structures béninoises impliquées dans la gestion des écosystèmes marins sur la mise en œuvre du projet Gizmac, à partager le contenu du document du projet avec les parties prenantes, etc. Financé par le ministère fédéral de l’Environnement de l’Allemagne et mis en œuvre par Grid-Arendal et le Secrétariat de la Convention d’Abidjan, Gizmac permettra au Bénin de réduire les menaces sur ses côtes et l’écosystème marin.
D’un montant global de 264 122 137 euros, soit 173 252 764,62 francs Cfa dont 200 000 euros, soit 131 191 400 francs Cfa représentant la contribution au financement du projet par le Secrétariat de la convention d’Abidjan et 64 122,137 euros, soit 42 061 364,62 francs Cfa pour la contrepartie nationale, ce projet est d’une importance capitale pour le Bénin selon les témoignages des participants à l’atelier.
Le secrétaire général du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, Constant Godjo, représentant le ministre, a indiqué que le projet Gizmac vise le renforcement des capacités nationales pour une gestion intégrée des océans, la conservation des écosystèmes marins, celle de la biodiversité, l’utilisation des services de l’écosystème pour jeter les bases d’une approche intégrée de gestion des zones marines qui sont adoptées par les pays de la Convention d’Abidjan. «C’est aussi un des moyens pour répondre à différents problèmes induits par l’intensification et la densification croissante des activités humaines. Il promeut une gestion intégrée de l’espace et des ressources prenant simultanément en compte les enjeux terrestres et marins, naturels économiques et sociaux d’une zone littorale définie comme territoire cohérent de réflexion et d’action », a-t-il informé. Mieux, ce projet constitue un pas décisif du Bénin dans sa volonté d’affronter avec succès et perspicacité les questions relatives à la gestion durable des océans et à la planification marine spatiale, note-t-il, convaincu que les objectifs fixés seront atteints au terme de la rencontre.
Dans son intervention, Christian Neumann, écologiste à Grid-Arendal, a remercié le gouvernement béninois pour la collaboration avec sa structure dans le cadre de cette initiative. D’après lui, la mise en œuvre du projet Gizmac, au terme des deux ans prévus, favorisera le développement économique et social à long terme, la sécurité alimentaire ainsi que le maintien des identités culturelles au Bénin et dans les deux pays bénéficiaires.
Représentant le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Richard da Costa, chargé de programme, a souligné les enjeux de ce projet pour le Bénin rappelant que les membres de la Convention travaillent à inspirer les autres pays.
L’atelier a enregistré des communications portant, entre autres, sur ‘’Gestion de la zone marine et côtière du Bénin’’, ‘’Présentation du programme Mamiwater : zone de couverture, objectifs et résultats attendus’’, ‘’présentation du projet Gizmac du Bénin’’.