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Vente de fournitures scolaires pour la rentrée scolaire 2018-2019: La mévente au niveau des stands

Publié le lundi 10 septembre 2018  |  La Nation
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Les apprenants vont bientôt reprendre le chemin des classes. C’est d’habitude en cette période que les stands de vente de fournitures et de matériels didactiques sont pris d’assaut par les parents. Mais le constat fait dans la ville de Cotonou en démontre le contraire.

Malgré les affiches et banderoles posées çà et là aux abords des principales artères de Cotonou, pour appâter la clientèle, c’est presque un calme total au niveau des stands de vente de fournitures scolaires à moins de deux semaines de la rentrée des classes. Les agents commerciaux attendent toujours les parents, potentiels clients de ces points de vente. « La plupart des stands sont opérationnels depuis août. Cependant, les chiffres ont considérablement baissé », se plaint Olivier Housoun, superviseur de stand de vente de fournitures scolaires. Selon lui, c’est à cause de la forte concurrence née de la prolifération des stands que la ‘’mévente’’ s’est installée. C’est le même constat fait par dame Claudia. « À peine nous vendons pour cinquante mille francs par semaine. Les parents viennent demander les prix des articles et repartent en nous promettant de revenir », déclare-t-elle avec tristesse. Au niveau d’un stand consacré uniquement à la vente des sacs, la situation est beaucoup plus alarmante. Bien qu’ils soient en plein solde les articles ne sont pas vendus.
Au même moment, Jordel Kpèhounton, agent commercial d’un stand, explique qu’on observe la mévente uniquement les jours ouvrables et qu’il y a d’affluence les week-ends. Il ajoute aussi que cette situation est à la base de la baisse des recettes.
La situation est autrement perçue par les parents d’élèves. Approché, Fernos Tossou, parent d’élèves résidant à Cotonou, justifie la situation par la cherté des fournitures et la morosité économique ambiante. «Il n’y a pas d’argent dans le pays et malgré cela, les prix ont flambé. Je suis venu acheter quatre sacs pour mes enfants, mais vu le prix unitaire, j’ai dû n’en acheter que deux. Je fais machine arrière pour revenir payer après », confie-t-il. Un autre parent d’élèves a montré la liste des fournitures de ses enfants avant de confirmer les propos de Fernos Tossou, concernant la situation économique du pays et y ajouter que « certains parents préfèrent venir payer quand la rentrée est effective. Moi, je ne veux pas être surpris par le temps donc je suis venu faire les achats pour pouvoir me concentrer sur autres choses, parce que la rentrée ce ne sont pas que les fournitures» ?

Johannita Hessou (Stag.)
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