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Rentrée académique 2018-2019: Ecoles et collèges ouvrent leurs portes dès ce jour

Publié le lundi 17 septembre 2018  |  L`événement Précis
Les
© 24 heures au Bénin par DR
Les étudiants et élèves l’école normale supérieure de Porto-Novo sensibilisés sur les méfaits de l’utilisation abusive des armes
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Après deux mois de vacances, élèves et écoliers des établissements publics et privés du Bénin reprennent dès ce lundi 17 septembre 2018, le chemin des classes. Les écoles et collèges rouvrent ainsi leurs portes pour le démarrage effectif de la rentrée académique 2018-2019. Une nouvelle année académique s’annonce donc avec de nouvelles réformes tant au niveau primaire qu’au secondaire, technique et professionnel, afin d’aboutir à une année apaisée, sans grève, et conclue par des résultats encourageants au terme des examens de fin d’année. Ceci, conformément à l’arrêté interministériel signé du ministre des enseignements maternel et primaire et son homologue des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. L’arrêté du lundi 10 septembre 2018, indique le calendrier scolaire de cette nouvelle année académique. Dans les établissements des enseignements maternel, primaire, secondaire, secondaire général, technique et professionnel, le premier semestre s’étend du lundi 17 septembre au vendredi 21 décembre 2018. Le second semestre du 7 janvier au 12 avril 2019, les congés de détente sont prévus du 22 février au 3 mars 2019, et le troisième trimestre, du 25 avril au 26 juin 2019. Au-delà de la rentrée scolaire 2018-2019, l’arrêté précise également la date de la rentrée 2019 – 2020. Ainsi, les acteurs du système éducatif se retrouveront le lundi 16 septembre 2019 pour le compte de l’année scolaire 2019-2020.

Rastel DAN



Le Sg Csa-Bénin Anselme Amoussou
« Si tout le monde joue sa partition, on pourrait avoir une année scolaire apaisée »

Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) était l’invité de Café Média Plus. C’était le vendredi 14 septembre 2018 à Cotonou, où sans langue de bois, il a donné son avis sur certaines questions de l’actualité syndicale dont le vote d’une loi par les députés pour encadrer le droit de grève, la dernière session de négociations gouvernement-centrales syndicales et autres.

Alors qu’au terme des dernières négociations, le gouvernement et les syndicalistes ont pris des engagements réciproques dans le cadre d’une rentrée scolaire apaisée avec des résultats, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Anselme Amoussou, pense que les décisions issues de la rencontre ne sont pas gage d’une année scolaire sans grève. Sur la seconde question, il déclare que le droit de grève dans l’enseignement à 10 jours par an « n’est pas la solution » aux problèmes. A le croire, «lorsque des gouvernants en arrivent à trouver des moyens pour empêcher les gens de s’exprimer, c’est la preuve que le dialogue social est en panne.» Pour lui, même un seul jour de grève dans l’enseignement doit être une préoccupation lorsqu’on est « un gouvernement vraiment responsable ». « Les gouvernants estiment qu’en 10 jours, il n’aura pas trop de dégâts(…) On nous habitue à la grève au lieu d’échanger avec les gens », regrette-t-il. Sur la question, il a dénoncé la complicité de certains députés. « On a le sentiment qu’ils ont une parcelle de pouvoir et dès qu’on est mécontent de la maison, on vient au Parlement et on légifère » déplore-t-il. Et pourtant, suite à une décision du Professeur Holo, alors président de la Cour constitutionnelle, appelant à un encadrement de la grève, le Secrétaire général révèle que sa confédération s’était rapprochée d’un certain nombre de députés notamment les honorables Louis Vlavonou, Dakpè Sossou et Orden Alladatin leur demandant de discuter avec les acteurs avant tout encadrement. Pour le secrétaire général du Csa-Bénin, passé une année apaisée, dépendra du gouvernement. « Si tout le monde joue sa partition, on pourrait avoir une année scolaire apaisée. Sinon, comme l’année dernière, on pourrait être surpris par un mouvement de grève » avertit-il.

Melvida Housou (Stag)
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