Le projet de construction de la plus grande centrale thermique de 120 Mw de Maria-Gléta bouge avec des retombées immenses pour les populations environnantes. Il absorbe une main-d’œuvre massive.
La centrale de Maria-Gléta sort de terre avec l’assurance d’une sécurité énergétique totale pour les populations. En dehors de l’énergie à venir qui sera disponible en qualité et en quantité, les effets immédiats s’analysent en emplois directs et indirects, mais aussi en aménagements divers. Sur-place, de grands groupes s’activent pour donner corps à ce projet. Il s’agit de Gmt, Cabi, Bénin Scaphandrier et autres. Ainsi, Gmt (Groupe Maisons & Travaux) est en charge de la partie Génie-Civil, qui inclut principalement les travaux d’excavation et la fourniture des structures en béton pour les différents bâtiments de la centrale. Le contrat comprend également la fourniture d’une route pavée de 3 km. Le personnel du site mobilisé par Gmt est composé de plus de 500 personnes essentiellement issues des communautés locales et comprend des ingénieurs, des superviseurs, des ouvriers spécialisés (maçons, coffreurs, soudeurs etc.) et des manœuvres, qui sont soit embauchés directement par Gmt, soit employés en sous-traitance. Le Groupe Gmt utilise exclusivement des fournisseurs locaux pour la fourniture de matériaux de construction (acier, ciment, concassés, béton etc.) ainsi que pour le contrôle qualité des matériaux et des structures (laboratoires et bureaux de contrôle locaux). Afin d’assurer le transfert de compétence vers Gmt et de faciliter le bon déroulement des travaux, Bwsc a mobilisé un total de 5 superviseurs Génie-Civil ainsi que du personnel ayant travaillé sur la réalisation de centrale de Kayes au Mali. L’autre société a nom Cabi. En effet, Cabi est en charge du montage des structures en acier et du bardage de la salle des machines et de la station de dépotage de fioul. Le personnel du site mobilisé par Cabi est composé d’environ 60 personnes recrutées localement et comprend des superviseurs, des ouvriers spécialisés et des manœuvres. Bénin Scaphandrier a tout d’abord été chargé d’un premier contrat pour les soudures et la pose des tuyauteries souterraines pour les circuits de refroidissement des groupes, pour les conduites anti-incendie ainsi que d’autres petites tuyauteries. Ce premier contrat comprenait également les excavations nécessaires à la pose des tuyaux. Suite aux bonnes performances de Bénin Scaphandrier, Bwsc a choisi de reconduire ce sous-traitant pour la totalité des travaux d’installation mécanique de la centrale. Bénin Scaphandrier travaille en partenariat avec l’entreprise ivoirienne Sip. Le personnel du site est pour le moment composé d’environ 100 personnes, et sera ensuite ajusté et augmenté selon les besoins des travaux. Le personnel mobilisé comprend des ingénieurs, des superviseurs, des ouvriers spécialisés, des soudeurs et des manœuvres. Le recrutement est fait localement autant que possible. Les soudeurs certifiés sont essentiellement fournis par Sip.
Mri et Friedlander, priorité à la main d’œuvre locale
La structure Mri est en charge de la totalité des travaux d’installation électrique de la centrale. Ces travaux viennent de débuter, et les performances de Mri sont pour le moment tout à fait satisfaisantes. Le personnel du site mobilisé par Mri est d’environ 40 personnes recrutées essentiellement localement et comprend des superviseurs, des électriciens et des manœuvres. Le personnel sera ajusté et augmenté selon les besoins des travaux. La structure Friedlander est en charge de la fourniture et du montage clés en mains des réservoirs destockage de fioul et autres réservoirs de service. Friedlander est un groupe français spécialisé dans les travaux off-shore et énergétiques et présent dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Le personnel de Friedlander est composé d’environ 50 personnes essentiellement béninoises, en particulier de nombreux soudeurs locaux embauchés et formés par la filiale béninoise de Friedlander. Selon le répertoire, les personnels locaux et expatriés présents sur le chantier sont au nombre de 1063 dont 34 expatriés et 17 femmes. Les personnels temporaires quant à eux, sont de 122 dont 95 nationaux et 27 expatriés. A ces différentes entreprises, le gouvernement a exigé qu’elles utilisent le maximum possible de personnes au plan local, afin que les travaux profitent aussi directement aux populations dans la phase de sa réalisation. On peut donc se féliciter de ces retombées. C’est de la richesse créée au profit des entreprises et des populations béninoises.