Le gouvernement Béninois poursuit sa croisade contre les actes de rançonnements et de corruption sous toutes ses formes. Dans sa lutte implacable contre ce fléau, le chef de l’État multiplie la prise des mesures coercitives. C’est dans cette droite ligne qu’il a été décidé au cours de son dernier conseil des ministres, de mettre fin à la présence des agents de santé à l’aéroport et aux différentes frontières terrestres du Bénin. La prise de cette décision est motivée par certaines informations parvenues au premier magistrat.
En effet, il est revenu au chef de l’État que malgré les avancées notables enregistrées en matière de lutte contre ce fléau dans le rang des policiers, des cas de rançonnements subsistent malheureusement encore aux niveaux de certaines frontières du pays. Les auteurs de cette situation malencontreuse sont bien connus. Il s’agit cette fois-ci non pas de policiers, mais des agents de santé déployés en ces lieux. Afin de décourager ses actes qui n’honore guère le bénin, mais surtout de détruire ces nids de rançonnements que l’on remarque aux frontières de Hillacondji et/ou de Sèmè Kraké, le gouvernement a décidé rappeler tous ces agents dans leurs « casernes ».
Cette mesure sera forcément appréciée par les voyageurs qui fréquentent nos frontières. En ce sens quelle révèle la détermination du Président Talon qui montre, chaque jour un peu plus, qu’il est possible de bien faire les choses. Il est à souligner quaprès le retrait de ces agents rançonneurs de leurs lieux de forfaitures, des instructions fermes ont été données à qui de droit aux fins de procéder à un dernier avertissement à tous les fonctionnaires commis à des postes. Cest ce qui justifie certainement la conférence de presse de la Police Républicaine et de la Douane du lundi dernier à Kraké. Au regard de ce qui précède, on est tenté de dire que chacun sait désormais à quoi sen tenir.
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