Une enquête menée par le centre hospitalier départemental de la Donga révèle l’existence de 72 cabinets illégaux exerçant dans le ce département. Les fruits de cette recherche ont été présentés ce samedi 22 septembre 2018 par Bernard Matchi directeur du centre hospitalier départemental de la Donga. C’était au cours d’une séance d’échange ou l’on pouvait noter la présence de la police républicaine et des responsables des structures sanitaires publiques de la Donga. Sur les 72 cabinets illégaux recensés, la commune de Djougou à elle seule obtient 56 et Bassila 10. Les communes de Copargo et Ouaké disposent respectivement de 04 et 02 cabinets illégaux. Pour le directeur départemental de la santé du département de la Donga, Dr Mahamoud Zongo, l’effectif pléthorique de ces cliniques privées non autorisées, prouvent que « nous avons des piqueurs sauvages, et il va falloir parer au plus pressé pour arrêter la saignée dans le département ». Il invite donc les populations de son département à collecter d’éventuelles cabinets non prises en compte et à dénoncer tous les dissidents, afin d’aider les agents de la santé. Abischaï Akpalla, maire de la commune de Djougou a invité ses collègues conseillers à une synergie d’actions pour la lutte contre l’installation de ces cabinets illégaux qui ne font qu’aggraver l’état de santé des populations.