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Gouvernance sous la Rupture : Le parti Restaurer l’espoir fustige la démolition de l’Etat de droit

Publié le jeudi 27 septembre 2018  |  Matin libre
La
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
La présidente fondatrice de la Renaissance du Bénin, Rosine Soglo et le président d’honneur Nicéphore Soglo font une sortie médiatique et réaffirment leur paternité sur la Rb
Cotonou, le 18 mai 2018. Lors de cette sortie, Ils ont reçu pour l’occasion, le soutien de nombreuses personnalités politiques notamment : Philippe Noudjènoumè, Basile Ahossi, Léonce Houngbadji, Candide Azanaï, Joseph Tamègon, Maxime Houédjissin
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(Un congrès extraordinaire annoncé pour le mois prochain)

Le Bénin inquiète et pourrait devenir un Etat vraiment malade s’il ne l’est déjà selon le Parti Restaurer l’espoir (Re). Cette formation politique a organisé un point de presse le mercredi 26 septembre 2018 à Cotonou sur l’état du Bénin.

Le parti Re n’entend pas cautionner la destruction du Bénin. Il a une fois encore sonné l’alerte à travers un point de presse animé par son Secrétaire général, le député Guy Mitokpè. A l’entendre, les acquis démocratiques sont menacés au Bénin. «Notre pays sombre au jour le jour sous les excès d’un leadership pervers, corrupteur de l’administration, déstabilisateur de l’économie, syphonneur des finances publiques, manipulateur de la plupart des membres des institutions de l’Etat et plus inacceptable des Institutions républicaines elles-mêmes », a-t-il dénoncé. Pour le parti Re, il y a « une dangereuse démolition de l’Etat de droit, la remise en cause ignominieuse des acquis de la Conférence nationale, du Renouveau démocratique, la prédation des libertés et une politique de rage taxatoire visant à la ruine du pouvoir d’achat et à l’aggravation de la paupérisation». La formation politique que dirige l’ancien député Candide Azannaï a par ailleurs déploré l’installation d’un régime policier « par le maniement sélectif de la terreur sous le couvert d’une introuvable lutte contre la corruption ». « Mais au-delà de la persécution des critiques audibles de l’opposition, c’est à la privatisation censitaire de l’élite politique et par ricochet de toute la classe politique qu’on s’applique au sommet de l’Etat», a fustigé le parti. Il montrera que «les copinages incestueux de la mafia législative et de la mafia de l’Exécutif » ne permettent plus d’accorder du crédit aux lois votées par l’actuelle législature comme la loi portant code pénal, la loi portant charte des partis politiques, la loi portant code électoral, la loi sur l’embauche, la loi sur les agents de la fonction publique. La démocratie béninoise est en danger, n’a cessé de marteler lors du point de presse, l’Honorable Guy Mitokpè. Ce mercredi, le parti Re a aussi dénoncé et exigé l’arrêt de la main mise sur les secteurs vitaux de la richesse nationale par un groupuscule d’affairistes. « Il doit être mis un terme immédiat au détournement de l’Etat à des fins privées et personnelles», a martelé le Secrétaire général du parti.


Des propositions…



Comme solutions face aux dérives déplorées, le parti a préconisé la mise en place d’une plateforme politique de reconquête de l’Etat de droit et de rétablissement de la démocratie moderne en vue de la sauvegarde des acquis du Renouveau démocratique. «Le plus grand combat politique face aux dérives du pouvoir actuel, est de s’organiser contre l’érection honteuse d’un État mafieux assis sur un « désert de leadership rationnel» et qui honteusement projette de basculer notre pays dans le chaos par l’institution de l’apartheid électoral», a précisé le Secrétaire général Guy Mitokpè. Pour le parti Re, il faudra obliger la Rupture à reculer derrière les lignes démocratiques, législatives et constitutionnelles du 06 avril 2016. «La démocratie moderne est par essence inclusive et égalitaire. Toute exclusion, toute discrimination inégalitaire constituent des dénis de démocratie, et seront sans ménagement combattues», a fait savoir le numéro 2 de Restaurer l’Espoir. Le parti qui occupe et quadrille progressivement le terrain tiendra un congrès extraordinaire dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre. A en croire le député Guy Mitokpè, cette formation politique continuera à mettre la crédibilité politique au service de l’intérêt général.



Mike MAHOUNA
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