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Bénin/Réformes dans le secteur de l’enseignement supérieur : Marie Odile Attanasso pour restructurer et réorienter le secteur

Publié le vendredi 28 septembre 2018  |  aCotonou.com
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile Atanasso, La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lors de l`atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
Palais des congrès de Cotonou, lundi 21 novembre 2016. Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
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Face à la léthargie dans laquelle végète le secteur de l’enseignement en général et le sous-secteur de l’enseignement supérieur en particulier, depuis plusieurs décennies, le président patrice Talon a, depuis son installation en Avril 2016, fait confiance à une femme compétente aux fins d’impulser une nouvelle dynamique au sous-secteur.
Marie Odile Attanasso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a engagé depuis lors, plusieurs réformes dans le but de répondre à l’ambition du Chef de l’Etat qui est de restructurer, moderniser et réorienter le sous-secteur de l’enseignement supérieur.
À sa prise de fonction courant l’année 2016, le Professeur, Maître de conférences a hérité d’un secteur d’enseignement supérieur peu structuré, fragilisé par une dissémination à des fins politiques des sites universitaires. Ainsi pour mettre un terme à cette situation qui met le secteur de l’enseignement supérieur à rude épreuve, des réformes objectives et salutaires ont été engagées. Ces réformes ont touché la quasi-totalité des branches de gestion du secteur.
Dans un premier temps, la ministre a jugé bon que l’Etat fasse la politique de ses moyens en réduisant à quatre le nombre d’université qui existait sur le territoire national, qui était à son arrivée Sept universités et vingt-quatre centres universitaires.
De ce fait, le Bénin dispose désormais de deux grandes universités pluridisciplinaires à (Abomey-Calavi et Parakou) et de deux universités thématiques ; Université nationale d’agriculture (UNA) et Université nationale des sciences technologiques ingénierie et mathématiques (UNSTIM). L’initiative a permis de doter ces universités des infrastructures de grande qualité, et d’instaurer une meilleure condition de travail au sein de ces hauts lieux de savoir.
Cela fait, Marie Odile Attanasso a initié la création de huit nouveaux métiers (Agriculture, bâtiment, bois, mécanique auto, informatique et réseau, textile, communication et artisanat) pour répondre aux besoins en thème d’emploi. De même, la subdivision de la Flash en deux établissements ; la Faculté des lettres, langues, arts et communication (Fllac) et la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs) puis la dématérialisation des examens et concours et la suppression du Bts émane de sa compétence. Ces réformes ont permis à l’Etat de mieux cerner les difficultés de ces hauts lieux de savoir, à travers la construction des infrastructures (Des amphithéâtres au niveau des 4 universités, 10 laboratoires, 8 ateliers, 1 bibliothèque de 600 places) et le recrutement d’enseignants (100 enseignants en 2018).
Aussi, à travers le leadership de la ministre, le gouvernement après des analyses, a-t-il songé à l’octroi mensuel des bourses estudiantines pour satisfaire le plus rapidement possible aux besoins fondamentaux de l’étudiant. La ministre a, par ailleurs, sonné le glas des faux diplômes au niveau des écoles privées d’enseignement supérieur à travers l’organisation des examens nationaux de Licence et de Master pour tous les étudiants venant de n’importe quelle école universitaire reconnue par l’Etat.
La ministre a également initié la création très prochaine, de l’Agence béninoise pour la recherche et l’innovation (Abri) pour inféoder toutes les petites directions existantes de façon éparse. Ceci, Pour mieux dynamiser et contrôler le secteur de la recherche scientifique et de l’innovation.
Voici là, autant de mesures prises par Marie Odile Attanasso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour impulser une nouvelle dynamique au secteur de l’enseignement supérieur. Pour relever les défis d’être porté en triomphe à la fin de son premier mandat, c’est de ce genre de technocrate qu’à besoin le chantre du nouveau départ.

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